1 Adrien HOUNGBEDJI
Il n'y a de richesse que d'hommes ", écrivait au XVIe siècle Jean Bodin. ... Mais que peuvent les hommes, aujourd'hui, face à la mondialisation, ce " désordre international " qui enfonce dans la misère les peuples démunis et met chaque jour notre planète à la merci de désastres écologiques ? " La seule querelle qui vaille, observait Charles de Gaulle, est celle de l'Homme. C'est l'Homme qu'il s'agit de sauver, de faire vivre et de développer. " L'Occident l'aurait-il oublié ? Et si la société de consommation avait fait son temps ? S'il nous fallait d'autres éclaireurs sur les " mille chemins de l'avenir " ? Si l'Afrique détenait le secret du bonheur, le goût des choses simples et vraies ? Si sa quête de l'" homme nouveau " devait être prise au sérieux ? S'il nous fallait " réenchanter " le monde ? Si la pauvreté portait en elle sa propre richesse ? De tels changements requièrent une aptitude à de fortes remises en cause. Les peuples d'Afrique sont là, qui tendent les bras, faisant l'offrande de leurs valeurs : une autre façon de vivre, une autre manière d'établir des rapports avec notre environnement humain et naturel. Pourquoi redouter l'avenir ? Parce qu'ils sont à la croisée des chemins, les femmes et les hommes d'Afrique peuvent, s'ils le veulent, rompre avec la fatalité. Ils peuvent bâtir des communautés aptes à l'épanouissement de tous. Le temps des Terres promises est devant nous. Le monde change ? Changeons le Bénin. C'est ce à quoi nous invite Adrien Houngbédji. |
2. Abdoulaye, BIO TCHANE
Depuis plusieurs années, le Bénin s'est engagé dans un vaste processus de lutte contre la corruption qu'Abdoulaye Bio Tchané, fort de son expérience de Ministre des Finances et de l'Economie, analyse en détail. Il replace ici la lutte contre la corruption dans son contexte international et met ainsi en évidence que l'action du Bénin s'inscrit dans un mouvement d'ampleur mondiale et qu'il n'y a pas d'autre alternative à la bonne gestion des affaires publiques et privées. |
3. Marise-Élise GBEDO
En 496 pages, réparties en 12 chapitres, frappées du label professionnel des Editions Ruisseaux d’Afrique, avec la préface prestigieuse d‘Abdou Diouf, ancien Président de la République du Sénégal, Marie-Elise Gbèdo nous livre la trame d’une vie, la sienne. Une vie tout en mouvement. Une vie vibrante d’engagement militant. Cela situe une femme dans le temps. Cela campe un témoin de son temps. Parodiant Térence, on aurait pu dire : « Je suis femme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger ». Marie-Elise Gbèdo a solidement charpenté son engagement citoyen autour de deux pôles de réalité. D’une part, la femme dont nous sommes tous nés. D’autre part, la société qui nous a vu naître et à laquelle nous restons redevables. Le combat de la femme mérite d’être engagé. N’est-il pas irrémédiablement scellé le sort d’une société qui se prive de la pleine contribution de la femme, c’est-à-dire de la moitié de ses forces vives ? Idem pour le combat de la société. A quoi servirait-il, en effet, de restaurer la femme dans son éminente dignité si elle devait continuer de vivre dans une société de misère matérielle, de pauvreté mentale ? La femme ne sera vraiment libre que dans une société libérée. |
4 Janvier YAHOUEDEHOU
En 2002, il publie au Bénin « Les Vraies Couleurs du Caméléon ». Un livre qui dénonce des actes avérés de corruption et de mauvaise gouvernance sous le règne de l'impunité ambiante. Le cri d'un homme de cœur en colère, d'un Béninois, d'un citoyen. Ce livre sera suivi en 2004 de son deuxième tome « Crépuscule d'un Dictateur » qu'il dédicace à : « Toi mon frère africain qui ploies sous le poids de la misère, Toi qui, "démocratiquement" bâillonné, n'as plus que tes yeux pour pleurer le pillage de ton pays, Toi qui n'as de mains que pour applaudir des troufions, despotes et tyrans qui te servent de Présidents, de Guides éclairés mais hélas pas éclaireurs, de Timoniers ou d'Hommes de Paix » “Etat d’urgence” le troisième tome du Droit de Savoir est une profession de foi, un appel à l'espérance, une prospection tournée vers les mesures capables de redonner au Béninois l'envie de travailler, et faire du Bénin un pays réconcilié avec lui-même et avec les performances politiques, économiques et sociales du vrai développement |
.
5 Son Excellence le «DOCTEUR Thomas Boni YAYI»
Aucun livre à notre connaissance n’est publié par Yayi Boni. Ce n’est pas étonnant. L’homme, en dépit de son titre creux de docteur, n’est pas ce qu’on peut appeler un chevalier de la culture éclairée. Il n’y a pour s’en convaincre qu’à voir l’effort bestial qu’il déploie jour et nuit pour maintenir la conscience des Béninois sous une serre d’ignorance rance ; il n’y a qu’ à voir sa propension visqueuse à la manipulation, la propagande, le peu de cas qu’il fait de la vérité, le mépris dans lequel il tient la réflexion sereine ; le dévolu qu’il a jeté sur la précipitation, l’improvisation et la gouvernance à vue ! Peut-être nous écrit-il un livre pour les semaines à venir ? Un livre d’horreur, dont la trame tourne autour de la Lépi truquée et l’achat à coup de milliards des membres de la Cour Constitutionnelle transformée en basse cour ; un roman d’horreur, fait de violence, de crime, de sang, et de guerre civile ! Mais Dieu qui aime le Bénin ne permettra pas que ce livre écrit à l’encre de sang soit publié ! |
“Les livres ne sont la preuve de rien, mais rien ne prouve mieux qu’un livre…”
Qui a dit ça déjà ?… C’est moi, et c’est vrai !
Binason Avèkes
Copyright, Blaise APLOGAN, 2010,© Bienvenu sur Babilown
Toute republication de cet article doit en mentionner et l’origine et l’auteur sous peine d’infraction
Bravo à toi aussi Marc, encore une fois ta cinglante ironie a frappé !
Rédigé par : BA | 17 février 2011 à 11:05
Bravo, mon cher Binazon!
Toutefois, je pense que le président a écrit un livre sous tutelle pas sa chère, Madame la Ministre R. Madougou. Tu peux mettre cette publication au crédit du président des changementeurs...
Rédigé par : Marc Kanho | 17 février 2011 à 00:30
Une recherche internet: Qui sait ? peut-être que la lecture et le déchiffrage de ces deux thèses mentionnées ci-après pourrait au contraire apporter de l'eau à votre moulin" Maintes thèses d'économie défendues en France sont souvent favorables à l'orthodoxie et portent parfois, souvent des empreintes favorisant les carrières en Françafrique " au sein des institutions sous-tutelle...
"
Ses études ont été achevées en France par un Doctorat de 3ème cycle de l’Université d’Orléans en 1986 dont le sujet de thèse concernait l’étude sur la pertinence de la parité des monnaies africaines : cas du cédi ghanéen et du Naira Nigérian. Il décrocha par la suite, un Doctorat ès Sciences Économiques de l’Université de Paris IV Dauphine en 1991 avec pour sujet de thèse, « la monnaie, les systèmes financiers et la croissance économique dans les pays membres de l’UEMOA : la stratégie néolibérale à l’épreuve des faits ».
Rédigé par : Thomas Coffi | 16 février 2011 à 15:10
Comment parler d'équité vis à vis de quelqu'un qui n'a cure de l'équité vis à vis des autres ? (entre mille exemples, cf. le traitement comparé des discours d'investiture des candidats à l'élection présidentielle 2011 par l'ORTB, au terme duquel, Yayi est passé en boucle et de A à Z pendant plusieurs jours, là où son plus grand concurrent, le candidat de l'UN a eu droit à quelques extraits de 2 ou 3 minutes ! Non, mais...) Pour autant et n'écoutant que notre éthique personnelle, et en bon chrétien, nous avons fait en sorte que l'équité prévale dans cette note ; les candidats présentés ici sont, je crois tous docteurs; donc ils ont tous écrit des thèses; mais aucune référence n'a été faite aux thèses. La thèse, même si elle peut donner lieu à un livre, n'est pas un livre, mais une dissertation universitaire. Et si on doit faire référence à toutes les dissertations universitaires, on ne s'en sortirait pas. Le point est que sous le rapport de la réflexion et de la pensée libre ( livre et libre sont de la même racine) Monsieur Yayi Boni est un esprit qui ne mène pas large ; et il sied que les électeurs le sachent. Par ailleurs, et comme un autre président avant lui, de sérieuses polémiques font rage sur son titre de docteur ou l'autorité de sa thèse... Raison pour laquelle, il est plus indiqué de laisser les thèses de côté. Si Yayi Boni n'a pas écrit de livre pourquoi chercher à lui sauver la mise ? Hitler a écrit un livre mais beaucoup de Présidents n'ont pas écrit des livres ! Il n'y a pas de honte à cela...
Rédigé par : BA | 16 février 2011 à 11:14
Vous auriez pu en toute équité sans parti pris rechercher la thèse de doctorat du président Yayi Boni et voir ce qu'il y a soutenu et défendu sur le plan économique...Une thèse est toujours assortie de sa publication consultable en libre accès par toute personne qui le désire...
Rédigé par : Thomas Coffi | 16 février 2011 à 10:36