Conférence des cadres
Communiqué final
La Conférence des cadres du Parti Communiste du Bénin s’est réunie en session extraordinaire ce dimanche 13 février 2011 à Cotonou pour examiner le rejet arbitraire de la candidature de Philippe NOUDJENOUME présentée par le Parti et les tâches que cela impose.
La Conférence des cadres a examiné le contexte international et national dans lequel interviennent les élections et l’acte arbitraire posé par la Cour Constitutionnelle.
La Conférence des cadres a observé qu’après les luttes vigoureuses des travailleurs et des jeunesses en Europe, les peuples africains et arabes ont mis à l’ordre du jour et exécutent la révolution. Ainsi les soulèvements populaires pour la révolution sociale sont devenus la réalité en Afrique.
Au Bénin, le pouvoir de Boni YAYI, aidé de la Cour Constitutionnelle de Robert DOSSOU a enfoncé notre pays dans une profonde crise dans tous les domaines : économique, social, politique et moral. Les élections sous son égide sont préparées dans la fraude, depuis la LEPI truquée et excluant des centaines des milliers de citoyens jusqu’au dernier élément de fraude qui a consisté en l’exclusion du candidat du Parti Communiste, Philippe NOUDJENOUME, défenseur du Pouvoir des Travailleurs et des Peuples.
La Conférence des cadres a conclu que la soi-disant invalidation de Philippe NOUDJENOUME constitue un odieux complot contre la démocratie et les travailleurs et la rejette avec la dernière vigueur. Non seulement selon l’article 8 alinéa 4 de la Loi portant Règles particulières pour l’élection du Président de la République [1], la Cour Constitutionnelle n’est pas qualifiée pour juger de la caution, mais des arguments ayant trait au délai pour les élections actuelles ne sont pas admissibles. Aucun délai n’a été respecté[2] .. Ni la CENA, ni la liste électorale, ni les délais de dépôt de candidature, ni la date du scrutin n’ont suivi aucune des normes habituelles. Même pour les examens médicaux auxquels les candidats ont été convoqués le lundi 07 février 2011 à 08 heures sous peine de forclusion, Boni YAYI n’est arrivé qu’à 09 H 45 sans que Robert DOSSOU ne l’ait invalidé.
Nous osons déclarer que la mesure d’exclusion du candidat Philippe NOUDJENOUME est une provocation grossière contre les travailleurs et les peuples et affirmons que sans la validation de sa candidature les élections crédibles et transparentes n’auront pas lieu.
La Conférence des Cadres appelle par conséquent les travailleurs, les jeunes, les femmes et leurs organisations de combat, les partis politiques épris de justice à se lever contre la fraude, l’imposture et l’arbitraire du pouvoir de Boni YAYI et de la Cour Constitutionnelle. Elle dénonce et rejette comme nulles et non avenues les intimidations à peine voilées contenues dans le communiqué du ministère de l’intérieur à propos des manifestations populaires commençantes contre la CPS-LEPI et la Cour Constitutionnelle.
Enfin, la Conférence des Cadres appelle les travailleurs et les peuples à se lever et à se doter des moyens pour chasser Boni YAYI et Robert DOSSOU de la tête des institutions de notre pays et pour le pouvoir aux travailleurs et aux peuples.
NON à la confiscation du droit de vote de centaines de milliers de citoyens !
NON à l’exclusion du Candidat des travailleurs et des peuples, Philippe NOUDJENOUME !
Boni YAYI, dégage ! Robert DOSSOU, dégage !
Vive le pouvoir des travailleurs et des peuples !
.Cotonou, le 13 février 2011
La Conférence des Cadres du Parti Communiste du Bénin
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C'est bien connu: "Qui veut noyer son chien, l'accuse de rage". Sauf que cette rage-ci, est liée directement aux plans machiavéliques mis en œuvre par THOMAS Yayi Boni, pour CONFISQUER le POUVOIR. Conscient qu'il traîne trop de casseroles, tant sur le plan POLITIQUE, FINANCIER, SOCIAL et Humainement envers des Amis déçus par son comportement et promesses en tout Genre. Les TRAVAILLEURS n'ont pas la Mémoire COURTE.
Ils vont s'en souvenir pour le SANCTIONNER.
Cordialement,
Philosis
Rédigé par : CHRISTIAN de SOUZA (Philosis) | 01 mars 2011 à 18:44