Honorables Invités,
Mesdames, Messieurs de la Presse,
Chers Compatriotes,
Les mots me manquent pour vous exprimer ma gratitude et ma joie de vous voir venus si nombreux. Permettez-moi alors de vous dire simplement ceci : A mes frères et sœurs venus du Zou et des Collines je dis : Mi Kuabo ;
A mes frères et sœurs du Septentrion, je dis : Wofo nan kayo ; bêkaweru ;
A mes frères et sœurs venus de l’Ouémé et du Plateau, je dis : Ekaabo ;
Enfin, à mes frères et sœurs venus du Mono et du Couffo, je dis : Miozon, Mianwézon. A mon feu père Hadj Moussa Bio Tchané et ma mère Hadja Lamissi Bio Tchané dont les soutiens moraux et matériels m’ont accompagné toute ma vie, je dis merci. Je tiens tout particulièrement à dire le mérite de ma mère et de ma 2ème maman Hadja Modukpè Bio Tchané, deux braves et infatigables dames, qui malgré le décès prématuré de mon père, n’ont ménagé aucun effort pour faire de moi et de mes frères et sœurs ce que nous sommes aujourd’hui. A toute la famille Bio Tchané qui m’a toujours soutenu et dont je suis fier, je dis merci. A mes chers enfants : Salim, Yacine et Cheikh Omar, je veux dire un spécial merci et combien je les aime. Et je salue, la mémoire de leur mère feue Hadja Mariam Adebi. Toujours sur une note personnelle, je veux dire ici mon immense gratitude à feu Guy Pognon qui fut mon patron, mon mentor, mon ami. Enfin, à vous tous ici présents, je redis merci. Croyez-le, c’est avec beaucoup d’émotion que je me tiens devant vous ce soir. La raison de notre présence en ces lieux, vous le savez tous, n’est pas juste pour deviser mis pour arrêter les polémiques et apporter enfin une réponse claire à vos multiples sollicitations parfois de longue date. Chers compatriotes, C’est avec beaucoup d’humilité, que je voudrais vous informer, que j’ai décidé de répondre, Oui, à vos appels. Oui, je serai Candidat aux élections présidentielles de 2011, et j’aimerais saisir cette occasion, pour vous témoigner sur ma foi et mon amour, ma profonde reconnaissance, pour toutes ces marques de confiance et de considération. Vos mots d’encouragement, de bienveillance, de sympathie, d’engagement et de dévouement ont, soyez en convaincus, beaucoup pesé dans ma décision de cette soirée solennelle. Je réponds donc Oui à mes frères et sœurs du Nord et du Sud comme je réponds Oui à mes frères et sœurs de l’Est et de l’Ouest. Beaucoup d’entre vous me connaissent depuis de longues années déjà et peuvent dire sans la moindre hésitation le genre d’homme que je suis. Mais pour ceux d’entre vous, qui ne me connaissent pas véritablement, laissez-moi vous dire simplement ceci : je ne suis pas un homme impulsif mais un homme posé ; je ne suis pas un homme d’hésitations mais un homme de convictions ; je ne suis pas un homme de vaines promesses mais un homme de paroles ; et assurément, je ne suis pas un homme de problèmes mais un homme de réponses, qui assume pleinement ses responsabilités. Aussi, très chers compatriotes, Si je me permets de me tenir devant vous ce soir, c’est parce que des signes précurseurs de division de notre pays s’amoncellent et risquent de compromettre l’avenir de notre jeunesse. Si je suis ici ce soir, c’est parce qu’à l’heure où je vous parle, de nombreuses familles vont au lit sans avoir mangé. Si je suis ici ce soir, c’est parce que le marasme économique qui prévaut est trop criard pour qu’un patriote reste indifférent. Si je suis ici ce soir, c’est parce que des milliers de parents se demandent comment assurer la rentrée scolaire de janvier 2011. Si je suis ici ce soir, c’est parce que plus de la moitié de nos concitoyens, dans de nombreux villages et quartiers des villes, cherchent où trouver de l’eau potable. Si je suis ici ce soir, c’est parce que trop de nos sœurs meurent encore en donnant la vie, faute de soins appropriés. Si je suis ici ce soir, c’est parce que le taux de mortalité infantile, reste encore trop élevé dans notre pays. Si je suis ici ce soir, c’est parce que beaucoup de nos jeunes diplômés se retrouvent sans emplois. Si je suis ici ce soir, c’est parce que plus de 6 millions de nos concitoyens sont dans l’obscurité à cet instant précis, car ils n’ont pas accès à l’électricité. Si je suis ici ce soir, c’est parce que trop de béninois vivent dans la frayeur, paniqués par l’insécurité qui prévaut dans nos villes et nos villages. Si je suis ici ce soir, c’est parce que le système démocratique béninois est fortement mis à mal. Si je suis ici ce soir, c’est parce que nous assistons impuissants à la dégradation de notre environnement. Enfin, Si je suis ici ce soir, c’est pour vous dire, qu’avec votre aide, je peux remédier à tout cela.
Copyright, Blaise APLOGAN, 2010,© Bienvenu sur Babilown
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