Hélas !président de la République du Bénin
LETTRE OUVERTE.
Monsieur le président,
Eu égard à sa nature, un voyou caractérisé ou un ébrieux ferait une bourde qui ne tirerait pas à conséquence; un homme politique, a fortiori chef d’Etat - fût-il lourdement éméché- qui piétine un symbole historique révéré appelant à l’union nationale est un salaud, méprisable, moralement répugnant que tout citoyen a le devoir de ne pas respecter.
Voici la face de cette médaille : en 2006, quand, vous connaissant mieux que tous les Béninois, le président Mathieu Kérékou avait dit : « Je ne veux pas remettre le pouvoir à Yayi Boni », j’ai répliqué par un article encore en ligne[1]; j’y rapportais les propos ci-dessous du présent Hubert Maga, un des rares hommes politiques du Bénin que je recevais dans notre propriété à Poissy, comme je le faisais avec Michel Ahouanmènou :
« C’est aux intellectuels, à tous ceux qui auront pris conscience de la dégringolade morale, de la dégradation économique, sociale et culturelle du Bénin à cause des méthodes de Mathieu Kérékou et de sa clique de s’entendre pour réagir mais…tu connais les nôtres, il y aura ceux qui diront pis que pendre de lui la nuit et à la première occasion, ils iront se mettre à plat ventre devant lui pour trahir père et mère. »
À la majorité des Béninois vous sembliez incarner le nouvel homme qui remettrait le pays sur les rails ; un inénarrable gratteur sempiternellement en quête de récompenses vociférait:ya yi ! tandis que - la politique du ventre obligeant- d’autres voyaient en vous le Messie, oubliant que les Juifs eux-mêmes l’attendent; réagissant contre l’intolérable proclamation du président sortant, la presse béninoise ainsi que des publications internationales se firent l’écho du texte que voici :
« Puisque Monsieur Mathieu Kérékou a déclaré : « Je ne veux pas remettre le pouvoir à Yayi Boni », « Olympe KPOSSY-BHÊLY-QUENUM invite le peuple béninois à voter massivement pour le candidat Yayi Boni. Ne le connaissant pas, n’attendant rien de lui, convaincu de ne l’avoir jamais rencontré, ni croisé au Bénin ou ailleurs dans le monde, je demande cependant que résolument le pays vote pour Yayi Boni afin de se débarrasser des fossiles politiques et de ceux dont les grenouillages ont gangrené notre pays et généré la misère ; il faut que le nouveau gouvernement du Bénin soit composé de femmes et d’hommes nouveaux, compétents, maîtres des dossiers et travailleurs qui donneront confiance à notre pays mis sur les rotules par les décennies du règne d’échec de Monsieur Mathieu Kérékou.
« Je désire que le candidat Yayi Boni soit massivement élu; le pire pour lui viendra s’il s’environne de démagogues, bavards inopérants en quête de créneaux où ils s’ancreraient, inutiles conseillers, conseilleurs, chargés de Mission en vadrouille à l’extérieur pour leurs affaires personnelles; ou bien, de conseillers techniques étrangers, espions de leur pays déjà épinglés dans un de mes romans.[2] »
Invité à cette époque à Paris par le lycée Rodin en collaboration avec un lycée de Milan et l’Association des Zémidjan qui vous était favorable, j’ai soutenu l’inconnu que vous étiez et êtes encore pour moi, parce que je voulais absolument le CHANGEMENT.
*
C’est le lieu de le souligner : loyalement, par devoir, cette lettre ouverte est le revers de la médaille sans prix ci-dessus parce que l’homme que je suis ne saurait étouffer sa profonde indignation motivée par votre irrévérence, votre inadmissible culot; mais en pérorant devant la jeunesse de notre pays ameutée au Palais des Congrès: « Le Bénin n’a pas besoin d’une jarre trouée. Je suis venu avec une jarre neuve… », vous avez insulté à un symbole unique dans l’histoire des peuples de l’Afrique tout entière C’est innommable ; ce faisant par jactance, vous avez délibérément donné comme une estocade à un tel symbole révéré et justifié le constat du très regretté Cardinal Bernardin GANTIN : « To o gbà … ». Il avait ajouté : « Olympe, je te connais, je sais que tu ne baisseras jamais les bras. »
Eh bien ! Je le jure au peuple de la terre natale : je ne baisserai jamais les bras et réitère mes propos qui ont fait pousser des cris d’orfraie à quelques-uns de vos louangeurs : « vous ne connaissez pas le pays dont vous avez été démocratiquement élu président de la République, hélas! »
Auriez-vous reçu l’éducation traditionnelle, appris l’histoire du Dahomey, voire du Bénin, en vous imprégnant, un tant soi peu, de ses fondements socioculturels, vous n’auriez peut-être pas commis l’imbécillité de vous en prendre à un symbole auquel le colonialisme ne songea pas à détruire ; je répète ici un passage de ma réaction à chaud dictée à Paris où je me trouvais quand depuis Cotonou on m’informa par téléphone de votre infamie : « je lance un défi à Boni Yayi, président du Bénin, de m'assigner en justice comme il a l'habitude de le faire contre ses adversaires politiques. »
*
Dans mon adolescence à Gléxwé (Ouidah), j’aimais à écouter les vieux - qu’ils fussent ou non de mes familles paternelle et maternelle- quand ils narraient des légendes, des récits afférents à la vie du Danxômè, ou bien, des faits dont leurs ancêtres avaient été témoins ; au couvent du Vodún Alladahouin dont relevaient ma grand-tante et ma mère, des hymnes évoquaient la grandeur du roi GHÉZO « Jòtέn syέnsyέntó »[3] ainsi que la charge à laquelle il avait commis le prince Agboglofa Anikokou Azanmado HOUENOU[4]; ainsi, quand bien même je n’aurais pas fréquenté l’école du colonisateur dont le système inculquait aux enfants de l’AOF et de l’AEF le syntagme « Mère Patrie » signifiant la France, j’aurais déjà acquis des notions historiques permettant de ne pas manquer de respect à un symbole. Quelle éducation aviez-vous reçue pour oser brocarder la Jarre du roi GHÉZO?
Implacable spécialiste des rituels vodún et des symboles, feu Daágbó Hounon m’expliqua un jour en présence de mon père ce que je traduis ainsi: «[…] par exemple, la jarre du roi Ghézo est un signe qui invitait et convie toujours à aller aux choses signifiées » ; puis il développa : « l’effort unanime de tous les natifs du lieu Danxômè pour le restaurer, en le consolidant sur des bases qui assurent sa pérennité. Voilà le sens de la jarre du roi Ghézo » ; mon père renchérit: « on ne touche pas à un symbole ; toute atteinte à la sauvegarde de celui de l’union de notre pays sera impardonnable.»
C’était peu après la mutation du Dahomey en République populaire du Bénin ; des marxistes- léninistes aux jambes d’argile qui n’avaient dû rien compris à Karl Marx, époux d’une aristocrate, avaient des allures iconoclastes ; le peuple se demandait ce qu’il adviendrait de nos coutumes et des cultes traditionnels. Qui et quel étiez-vous alors ? Révolutionnaire ? Pleutre en quête de soutien ? Flagorneur servile semblable à ceux qui vous encensaient, et qui, tels des fruits véreux ou pourris, se détachent maintenant de l’arbre à l’ombre duquel ils s’agglutinaient, habiles opportunistes ? Faux docteur incapable de diagnostiquer le moindre mal chez ses patients, vous les laissez crever. La fraction du peuple béninois dont vous achetez la conscience est-elle honnêtement rémunérée ? Une légion geint, « jure de ne plus jamais se fier à un chef d’Etat menteur », « roublard », « voleur du peu qu’on a ».
Et la cachexie prend comme dans un étau des milliers de sans-travail et de sans-ressources tandis qu’à l’instar du plus célèbre de vos zélateurs pour qui la charité bien ordonnée commence par soi-même, vous ne pensez qu’à vous-même, qu’à vous seul. La presse de notre pays dont on sourit à l’étranger à cause de vous a rapporté :
« il a déclaré que même si tous les fils du Bénin bouchent de leurs doigts la jarre trouée, elle ne pourra jamais retenir l’eau. La jarre qu’il propose lui, aux Béninois, n’est pas trouée, mais elle est pleine. »
L’impact de ma réprobation en lisant cette vantardise d’un chef d’Etat dont le quinquennat est une faillite avérée a fait remonter, de mon tréfonds, un souvenir d’Epiphane Agbo[5] : au début de la Deuxième guerre mondiale, alors qu’il était chef de canton à Sègbohouè et que l’Administration française imposait le recensement de ceux qui devaient partir pour l’autre côté de la mer[6], il déclara en fon, nago, guin, xwéda et français : « Je veux bien obéir mais comme le bon roi Ghézo, je veux d’abord être juste, lutter pour la justice, la légalité et la dignité de l’homme dans ce village des bords du lac Ahémé. »; à Gléxwé, son cousin, l’historien Casimir Agbo, devenait dithyrambique quand, parlant des guerres contre le royaume d’Oyo, il soulignait les principes, les luttes, les réalisations et « le courage inégalable du roi Ghézo.»
Célèbres enseignants, Jacob Adégoun, Batoko, Salomon Biokou, Sébastien Dassi, François Padonou, nous apprenaient à repérer la Durance, la Loire, la Seine, la Gironde, la Garonne, le Jura, la Haute Provence, Paris, la Normandie et la Bretagne sur la carte de France ; cette initiation à la géographie du pays étranger inconnu que nous appelions «La Mère Patrie » me sera fort utile dès les premiers mois de mon arrivée en France ; mais nul ne saurait imaginer aujourd’hui notre jubilation d’awajixέ[7] quand ces éducateurs en arrivaient à l’évocation des grands faits du pays en citant les rois ; itératifs, au sujet du roi Ghézo, les mots et expressions que nous copiions dans le « Cahier de devoirs » étaient: « réformateur », « réformateur très courageux », « réformateur des choses qu’il ne trouvait pas bonnes pour Danxômè »,« roi très intelligent, coordonnateur des peuples du royaume », « combinateur de l’union des enfants du Danhomey », « amour du pays, effort et promotion du travail… »
C’étaient déjà des bases de notre formation. De quoi votre jarre est-elle pleine ? Le constat est accablant : recrudescence de corruptions tous azimuts, assassinats perpétrés dans votre sillage demeurés impunis, haute main sur la justice, déni de la démocratie et des droits de l’homme ; le peuple acculé à la misère quémande mais ce cas ne vous indiffère pas puisqu’il vous permet d’acheter des consciences ; last but not least , la casserole ICC-Services, etc. Ce n’est qu’une esquisse du CHANGEMENT que vous aviez fait miroiter. Voici, répondant à un de mes messages, la radioscopie in situ d’un compatriote, économiste de haut rang, quantité non négligeable de l’intelligentsia que votre système oblige à vivre loin de la terre natale :
« Mon BAF Olympe,
« Merci pour ton message. Je suis d’ accord qu’ il y a eu erreur sur la marchandise lorsque le candidat de 2006 nous promettait le « CHANGEMENT » Pour paraphraser un pessimiste dans les premières années des indépendances qui déclarait : « avant l’ indépendance nous étions au bord du gouffre. Apres l’ indépendance nous avons fait un grand pas en avant » , on peut dire que avant le régime du changement nous étions au bord du gouffre et que depuis lors nous avons effectivement fait un grand pas en avant. […]La situation politique est bloquée, la situation sociale est épouvantable, les populations sont sans repères et s’installent dans la débrouille pour se tirer d’ affaire. On se truande a tours de bras, entre amis, entre fratrie, entre partenaires politiques. On ne peut compter sur personne ou presque La politique a fragilisé les valeurs les plus fondamentales en injectant de l’ argent a tout va.. L’ église, le temple, la synagogue, la mosquée, le couvent ou la pagode, tout cela est pris d’ assaut par les apprentis sorciers qui ne reculent devant rien pour acheter des soutiens afin d’ asseoir leur pouvoir personnel et se servir en toute impunité….Que les mânes de nos ancêtres nous préservent d’ un dénouement violent et non souhaitable.
A bientôt. »
*
Je reçois beaucoup de messages depuis votre ignominie ; celle d’un autre Béninois dont je préserve l’anonymat afin de lui éviter des représailles m’a fait froid dans le dos ; dans l’oppression des miasmes générés par la fourberie dénommée CHANGEMENT, victime de la situation politique, socioéconomique et culturelle créée par votre régime, l’auteur du message que voici vous hait.
« Bonjour Fofo,.
« C'est un plaisir pour moi de trouver aujourd'hui un moyen de réaliser mon rêve, celui de pouvoir vous dire tout le bien que je pense de vous ; comme tout béninois, j'ai lu et étudié votre « Un piège sans fin » et je pense que si vous devez le réécrire aujourd'hui le personnage principal aura pour nom Boni.
Grand est mon regret car en temps normal, l'opportunité qui m'est offerte ce jour devait me permettre de discuter avec vous des questions intellectuelles et en tirer grand profit mais hélas, l'environnement politique national ne me le permet pas, car l’urgence c'est de sauver ce que nous avons tous en commun, notre pays, le reste on s'y emploiera après.
Cela dit je vous encourage pour votre combat pour la liberté et je pense que les mânes de nos ancêtres nous paieront du pire.
Odabo Fofo »
*
J’éclaire votre lanterne si vous n’avez jamais lu Un Piège sans Fin[8] :Ahouna, le héros, pilorié, fut brûlé sur un bûcher. Dieu sait que je ne souhaite la mort de personne mais il faudrait que des Béninois résidant dans notre pays souffrent cruellement de votre régime pour que l’un d’eux ait pu écrire : « j'ai lu et étudié votre « Un piège sans fin » et je pense que si vous devez le réécrire aujourd'hui le personnage principal aura pour nom Boni. »
Je ne sais pas si vous lisez ; jetez un regard sur l’ouvrage de mon ami Abiola Félix Iroko qui apporte des précisions à la description afférente à la personnalité du roi Ghézo par Maximilien Quenum[9], vous trouverez d’autres traits du Roi réformateur, efficace artisan de l’union de tous les composants de son peuple. Si vous n’aviez-rien appris des vieux de notre pays, quid des Francs-Maçons de votre entourage ? Il y a même des haut-badgés parmi vos conseillers ; conseillers en quoi si aucun ne vous a enseigné ceci : « on ne s’attaque pas à un symbole » ? Puisque vous l’avez fait, j’en appelle à tous les descendants ’de Ghézo, Glèlè, Ahanhanzo, Béhanzin, Agoliagbo. Demandez des explications à Monsieur Thomas Boni Yayi, président de la République du Bénin ; exigez des excuses, et s’il le faut, descendez dans la rue en signe de protestation.
*
Le 19 juillet 2010, Monsieur Claude Guéant, Secrétaire général de l’Elysée, a déclaré :« La France a beaucoup de respect pour la façon dont Yayi conduit le Bénin » Yéegè ! Étέ ! Cet homme n’aime pas son pays ; il a prêté une charité à la France ! ; il aurait dû mieux s’informer avant d’exprimer le satisfécit de la France ; je me demande d’ailleurs de quel droit il pouvait parler au nom de la France à propos d’un pays indépendant où, outre le dénidu principe des droits de l’homme, la gabegie portant la corruption à son paroxysme en a fait une institution. Monsieur Claude Guéant avait trois ans quand je suisarrivé en France ; un an plus tôt, Emmanuel Mounier,philosophe personnaliste, avait qualifié le Dahomey de « Quartier latin de l’A.O.F ». Quid actuellement de ce creuset de l’intelligentsia africaine quand, à l’Elysée,le bureau du haut fonctionnaire qu’on appelle « vice roi »est devenu le passage obligé de la coterie Françafrique ? L’Elysée ,et le Quai d’Orsay - j’en ai été stagiaire dès les premiers mois de l’indépendance de mon pays natal-devraient rappeler Monsieur l’Ambassadeur si, pour des motifs obscurs dont les conséquences seraient drastiquesau Bénin et nuisibles aux intérêts de la France, il n’informait pas objectivement, loyalement ses supérieurs hiérarchiques.
Aussi solennellement que fraternellement, je demande à Robert DOSSOU et à Théodore HOLO de demeurer scrupuleusement vigilants, afin qu’une situation déplorable n’ait pas lieu chez nous aussi : assez des gâchis que FrançAfrique contribue à faire de l’indépendance de nos pays.
Pour conclure, je forme le vœu qu’avant que massivement l’élection présidentielle de mars 2011 vous fasse mordre la poussière, le lémure du roi GHÉZO, serrant la Jarre trouée dans ses bras, hante vos sommeils en vous expliquant le symbolisme du célèbre récipient.
Olympe BHÊLY-QUENUM
[1] Cf. rubrique Politique de mon site : www.obhelyquenum.com [2] Cf. C’était à Tigony, édits Présence Africaine, Paris 2000 ; littéralement étouffé par la presse française ; René Dumont l’avait prédit : «[…] tu as mis les pieds dans trop de plats en porcelaine, ton roman sera enterré. » [3] Consolidateur du pays natal. [4] Mon arrière grand-père, celui de l’Abbé Alphonse Quenum, du député Epiphane Quenum, du pharmacien Fidèle Quenum, ancêtre des Abbés André S. Quenum, Jean-Marie Hyacinthe Quenum, Sœur Anicette Quenum et des milliers d’autres Quenum présents au Bénin,voire ailleurs dans le monde [5] grand-père de Maître Lionel AGBO. [6] Métaphore pour désigner La France, l’Europe, etc. [7] Bergeronnette. [8] Edition princeps, Stock, Paris, 20 avril 1960 ; repris par Présence Africaine, il est régulièrement réimprimé depuis 50 ans. [9] Les origines de la famille QUENUM ; il était aussi l’auteur de Au Pays des Fons qui lui valut d’être Lauréat de l’Académie française en 1938 ou 1939. |
Copyright, Blaise APLOGAN, 2010,© Bienvenu sur Babilown
Toute republication de cet article doit en mentionner et l’origine et l’auteur sous peine d’infraction
On ne peut pas dire que Léhady soit un fossile ; et il a un rôle important à jouer dans l'Union ; ensuite tout est une question de point de vue ; ces gens ont de l'expertise et de l'expérience ; pour certains d'entre eux, -- car le regard qui consiste à affubler indistinctement tous les UN d'un manteau d'erreur est frauduleux, insidieux et pour tout dire marqué au coin de la mauvaise foi -- oui, ils ont commis des erreurs dans le passé; et ils ont eu le temps de méditer à celles-ci. Ils ont l'ultime occasion de réparer leurs erreurs. De rentrer dans l'histoire la tête haute ou d'y être ensevelis dans l'opprobre. Dans une culture où tout vieillard qui meurt est une bibiothèque qui brûle, ils constituent une école de formation et d'orientation pour un relai assuré... Léhady et des jeunes de sa génération prendront naturellement le relai... En Afrique l'ancienneté est une valeur, et nous devons en être fiers
Rédigé par : B.A | 09 décembre 2010 à 19:07
Nous sommes tous dans le regret de nous être trompés sur la personnalité.
Mais quelle alternative: les fossiles politiques reviennent en force. Les nouveaux hommes font peur.
Que les mânes de nos ancêtres nous éclairent
Rédigé par : Crystal | 09 décembre 2010 à 18:27