Ce qui est génial avec les membres de la Cour Dossou, à commencer par son Président, c’est la possibilité qu’ils ont – et même, dira-t-on le droit – de revêtir leur opinion somme toute personnelle d’un habillage rhétorique et juridique qui finit par faire autorité à tous. Ce droit subtil nous installe dans l’ère de la logocratie, de la juciarisation de la politique ou de la politique coulée dans la rhétorique constitutionnaliste. Bon sang ! A ce train, il vaut bien mieux être membre de la Cour Constitutionnelle que d’être député, tant qu’une révision de la Loi fondamentale ne viendra pas réduire cet arbitraire, zone d’ombre, fenêtre subtile et subjective par laquelle l’autocratie refoulée par la grande porte de la Volonté Démocratique entre en contrebande au vu et au su de tout le monde !
Amida Bashô
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