Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:
Misère mentale
Le sous-développement ce n’est pas la faute de Yayi Boni, ce n’est sa faute que parce qu’il a promis le développement. Le non-changement ce n’est pas la faute de Yayi Boni, ce n’est sa faute que parce qu’il a promis le changement. Il n’y a qu’à ouvrir les yeux pour voir comment les Béninois eux-mêmes de par leur attitude et comportement ne font rien pour amener le développement ou le changement. Par exemple pourquoi la quasi totalité des gens instruits, qui pourraient servir d’acteurs de premier plan du changement et du développement pensent et agissent comme si ceux-ci se trouvaient dans la politique ? Pourquoi ne pensent-ils ni ne se disent pas que le développement ou le changement se trouvent ailleurs qu’en politique ? En ce siècle de la communication tous azimuts, faites un tour sur Internet et consultez les sites béninois ou de Béninois et regardez de quoi ils parlent et ce qui les préoccupent ; consultez les journaux papier ou en ligne et regardez de quoi ils parlent. Regardez le vide de thèmes sociaux, culturels, historiques, rempli par d’incessants ressassement de sujets platement politiques déclinés à l’infini sur tous les tons entre invectives et rodomontades creuses.
En fait, les thèmes et les centres d’intérêts réels du développement et du changement sont les parents pauvres de l’investissement de la grande majorité des citoyens instruits qui auraient dû en être les pionniers. Au lieu de quoi, ceux-ci ne jurent et ne rêvent que par le fantasme du capitalisme politique ! Sanctionnant ainsi la valorisation d'une culture du tout politique qui se propage dans toutes les autres couches et secteurs de la société. Dans ce cas, comment espère-t-on avoir le développement ? Et pourquoi s’en prendre à un seul homme parce qu’il l’a promis ?
Éloi Goutchili
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