Après s’être braqué sans arrêt sur sa réélection 24h/24, 7j/7 et 12 mois sur 12 pendant cinq ans, voulez-vous que Yayi Boni accepte le cas échéant qu’il a perdu les élections ? Ah, c’est insensé ! À quoi lui auraient servi 1825 jours de fixation, 43800 heures d’obsession ? Désormais, chaque heure, chaque jour de chacun des quatre mois qui le séparent des élections de 2011, le casse-tête de Yayi Boni n’est pas le résultat des élections dont l’issue, connue à l’avance, lui sera naturellement favorable, garantie qu’elle est par la Cour Dossou entièrement dévouée et une Armée dont les chefs sont sous hypnose pécuniaire. Non le souci actuel de Yayi est comment faire pour trouver un montage politico-médiatique plausible susceptible de servir de trompe-l’œil à une victoire connue à l’avance !
Amida Bashô
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