Réfuter le nom Dahomey pour prendre celui d’un empire englobant n’est qu’une manière de noyer le poisson, de trop reculer pour ne pas sauter ; cela dénote de la difficulté de s’unir rationnellement pour aller de l’avant. C’est comme si les Basques au lieu de France préféraient pour le nom de leur pays, le mot Grèce. Et pourtant la France ce n’est pas la Grèce et les Basques sont bien des Français ! Pour un souci d’égalité nous ne voulons pas porter le nom de notre grand frère mais celui d’un cousin éloigné, voire même d’un étranger. Ce choix peut se comprendre mais le refus ou le changement du nom Dahomey aurait dû s’accompagner d’une politique de décentralisation affirmée et assumée jusques et y compris à la limite du fédéralisme
Amida Bashô
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