Quelque part, la disparition de Dangnivo peut être vue comme la traduction de la difficulté de réaliser l’impartialité de l’Etat dans la gestion apolitique des ressources humaines : la fameuse et sempiternelle politisation de la nomination des cadres ; cette volonté irrémédiable d’encadrer politiquement les cadres. Ou bien les cadres sont nommés parce qu’ils appartiennent au parti-état, c’est-à-dire le parti au pouvoir ; ou si d’aventure, ils ont pu être conservés à un poste d’importance sans appartenir au parti-état, et surtout si le poste présente quelques aspects stratégiques ou top secret susceptibles de compromettre le pouvoir dans ses basses œuvres et sa gestion patrimoniale des biens publics alors “ yé nan bouzou ni” comme on le dit en fon : le cadre disparaît corps et bien
Amida Bashô
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