ENCORE UN AVEU DE L’IMPLICATION DU GOUVERNEMENT DE BONI YAYI DANS SA DISPARITION
A travers les chaînes de radio et de télévision, le nouveau Ministre de l’Intérieur, Martial SOUTON, fait diffuser depuis hier 04 octobre le communiqué suivant : « Toutes les manifestations publiques relatives à l’affaire DANGNIVO sont interdites sur toute l’étendue du territoire national pour des raisons de sécurité et d’ordre publics. J’en appelle à l’esprit de compréhension et de citoyenneté de tous les Béninois pour le respect scrupuleux des présentes instructions qui ne doivent souffrir d’aucune défaillance ».
Mais, entre la disparition d’hommes et les manifestations publiques, qu’est-ce qui menace le plus la sécurité et l’ordre publics ? Les manifestations menacent la sécurité et l’ordre de qui ? Certainement pas ceux des travailleurs et dés populations inquiètes et anxieuses de l’avenir, mais plutôt ceux des gouvernants au pouvoir !
Et en lançant l’attaque contre la liberté de manifestation au sujet de Pierre Urbain DANGNIVO, porté disparu depuis 50 jours, le Ministre de l’Intérieur ne vient-il pas d’indiquer encore une fois la preuve que le gouvernement est impliqué dans sa disparition ? !
Certainement oui !!! Après la mise en scène macabre d’un cadavre donné comme celui du disparu, après les contradictions et les dénégations mensongères du Ministre de la Justice, Grégoire AKOFFODJI à propos de la piste de l’enquête, après les intimidations du Conseil des Ministres de tout le gouvernement en séance extraordinaire du 29 septembre 2010 contre les médias, le communiqué signé du Ministre de l’Intérieur, Martial SOUTON en date du 04 octobre 2010 interdisant toutes les manifestations au sujet de l’Affaire DANGNIVO constituent des preuves à charge de l’implication du gouvernement de Boni YAYI dans la disparition du Citoyen DANGNIVO.
Aucun citoyen Béninois sain de corps et d’esprit ne peut comprendre cette interdiction qui s’avère être le fait d’un gouvernement fasciste de mafieux et de kidnappeurs qui doit être chassé du pouvoir pour la sécurité et la paix au Bénin ! ! !
Cotonou, le 05 octobre 2010
Le Parti Communiste du Bénin
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Accusation précoce ? En quoi est-elle plus précoce que les affirmations précises des autorités politico-judiciaires en charge du dossier ? Et même si c'était le cas, il se pourrait que l'accusation prétendument précoce du gouvernement soit d'autant plus excessive que la colère de ceux qui la profèrent ne peut s'exprimer autrement ; surtout pas par les voix démocratiquement consacrées de la manifestation interdite. Réagir sur cet aspect "inaliénable" dans une Démocratie aliène-t-il votre fidélité à ce pouvoir méphistophélique ?
Rédigé par : B.A | 06 octobre 2010 à 21:42
Il est légitime de tout mettre en oeuvre pour débusquer les commanditaires de la disparition du fonctionnaire des Finances. Entre ce devoir citoyen inaliénable et l'accusation précoce du gouvernement que laisse entendre le sous-titre de cette information, n'y a-t-il pas une surenchère néfaste à la crédibilité même de l'opinion qui cherche à s'exprimer dans cet article ?
Rédigé par : Thomas Coffi | 06 octobre 2010 à 21:14