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Après une semaine marquée par des tensions islamophobes, le président américain a voulu apaiser les esprits : les Etats-Unis ne sont et ne seront "jamais en guerre contre l'islam", a-t-il assuré, samedi 11 septembre, devant le Pentagone où il a choisi de commémorer les attentats du 11-Septembre.
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Barack Obama a répété que les instigateurs du 11-Septembre "peuvent bien essayer de nous séparer, mais nous ne cèderons pas à leur haine et à leurs préjugés". "Les Ecritures nous enseignent d'abandonner amertume, ressentiment et colère, bagarre et insulte, et toute autre forme de méchanceté".
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"Tout comme nous condamnons l'intolérance et l'extrémisme à l'étranger, nous respectons notre essence de pays de diversité et de tolérance", a poursuivi Barack Obama, qui avant de se rendre au Pentagone, s'était recueilli à la Maison Blanche, à l'heure précise (8 h 46, 14 h 46, heure de Paris) à laquelle un des avions avait frappé la première tour du World Trade Center à New York.
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A Gainesville, en Floride, la communauté du pasteur Terry Jones n'a finalement pas mis à exécution sa menace de brûler des exemplaires du Coran. Un jeune garçon retirait, samedi matin, l'affiche appelant à "brûler le Coran".
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Un petit groupe, proche de la mouvance ultra-conservatrice des Tea Parties, a toutefois déchiré quelques pages d'un exemplaire du Coran devant la Maison Blanche, pour dénoncer selon lui le "mensonge" de l'islam. Observée par une poignée de touristes et de journalistes, l'opération est toutefois restée marginale. La police a pris les noms des participants mais n'est pas intervenue.
AP/Rahmat Gul
Des manifestations sporadiques se sont poursuivies samedi en Afghanistan, où des centaines de personnes ont crié leur colère, au moment où les musulmans du monde entier fêtaient la fin du ramadan. Les talibans ont pour leur part profité du 9e anniversaire des attentats pour exiger le retrait des Etats-Unis d'Afghanistan.
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A New York, le vice-président américain Joseph Biden était présent sur le site de Ground Zero où se tenait l'émouvante cérémonie rituelle de lecture des noms des 2 752 personnes qui ont trouvé la mort dans les attentats.
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Un choeur a entonné l'hymne américain, tandis que des proches des victimes brandissaient des portraits de leurs proches décédés.
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Les forces de sécurité de la ville de New York ont exhibé un drapeau américain, tel qu'il avait été retrouvé dans les décombres du World Trade Center, le 11 septembre 2001.
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Depuis les attentats revendiqués par Al-Qaida, le traumatisme de l'Amérique reste vif. Récemment, il a été ravivé par le projet de construction d'un centre culturel islamique près du site de Ground Zero. Le projet est soutenu par le maire de New York, Michael Bloomberg, et par Obama mais, pour ses détracteurs, il constitue une insulte au "sol sanctifié" de Ground Zero.
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Partisans et adversaires de la mosquée s'étaient rassemblés à quelques centaines de mètres les uns les autres pour des manifestations qui se tenaient respectivement à 14 heures et 15 heures (20 heures et 21 heures, heure de Paris). Le dirigeant de l'extrême-droite néerlandaise Geert Wilders était attendu au deuxième rassemblement.
AFP/CHRIS HONDROS
Neuf ans après les attentats, le site du World Trade Center est en pleine reconstruction et ne ressemble enfin plus à un cratère. Quatre gratte-ciel doivent être érigés, ainsi qu'une gare ferroviaire et routière.
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La Tour 1 s'élève déjà sur 36 étages sur les 106 prévus et un mémorial dédié aux victimes du 11-Septembre doit être inauguré l'an prochain. Deux cascades marqueront l'emplacement des tours jumelles, au coeur d'un parc de 400 chênes, dont 16 ont déjà été plantés.
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