On ne triche pas avec la liberté. Et Pius Njawé, qui ne le savait que trop, se fit arrêter 126 fois en 30 ans d’une carrière mouvementée de journaliste ou plutôt de militant de la noble cause de la liberté. Ceci au détriment de son confort personnel. Ceci contre la tranquillité du bon père de famille à laquelle il aurait pu légitimement prétendre, entouré des siens. Ceci à rebours du parcours habituel de la plupart des cadres intellectuels africains, bouffis de suffisance, riches de la misère de leurs compatriotes, se rassasiant à merci des bonbons de la République qu’ils croquent à belles dents.
Copyright, Blaise APLOGAN, 2010,© Bienvenu sur Babilown
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