L’ESSENTIEL DES INFO-BENIN du 15/06/2010 |
Simon Pierre Adovèlandé : l’acharnement judiciaire continue. Objet d’une décision de libération provisoire sous caution de 5 Millions de francs par la chambre d’accusation du parquet général, alors que le Président du MCA-Bénin se préparait à sortir de prison, le Procureur général a formé un pouvoir en cassation contre sa mise en liberté. Rappelons que Monsieur Simon Pierre Adovèlandé est incarcéré depuis le 25 décembre 2009, pour cause de malversation supposée dans la gestion du groupe Bethsaleel Building, dont il est le Président du conseil d’administration. La persistance et le zèle conservatoire du parquet dans cette affaire commencent par sentir le roussi, et enlèvent tout doute quant aux mobile politique sous-jacent à cette affaire. |
L’ESSENTIEL DES INFO-BENIN du 15/06/2010 | |
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Simon Pierre Adovèlandé : l’acharnement judiciaire continue. Objet d’une décision de libération provisoire sous caution de 5 Millions de francs par la chambre d’accusation du parquet général, alors que le Président du MCA-Bénin se préparait à sortir de prison, le Procureur général a formé un pouvoir en cassation contre sa mise en liberté. Rappelons que Monsieur Simon Pierre Adovèlandé est incarcéré depuis le 25 décembre 2009, pour cause de malversation supposée dans la gestion du groupe Bethsaleel Building, dont il est le Président du conseil d’administration. La persistance et le zèle conservatoire du parquet dans cette affaire commencent par sentir le roussi, et enlèvent tout doute quant aux mobile politique sous-jacent à cette affaire. |
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Monsieur Ban Ki-Moon à l’dresse de la classe politique béninoise :« La Lépi doit être consensuelle » Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (Onu), M. Ban Ki-Moon a eu hier, dimanche 13 juin 2010 à Novotel Orisha, une séance de travail avec la classe politique béninoise. Aux représentants de la mouvance présidentielle et de l’Union fait la Nation, Ban Ki-Moon a recommandé l’organisation d’une Lépi consensuelle. « Le processus de réalisation de la Lépi doit être consensuelle » a déclaré Monsieur Ban Ki Moon. C’est le prix à payer pour que la démocratie béninoise continue d’être admirée comme un modèle. Le numéro un des Nations Unies a saisi l’opportunité pour féliciter les anciens dirigeants du pays depuis l’avènement du Renouveau démocratique. Grâce à eux, a-t-il dit, le Bénin a amorcé inexorablement sa marche vers le développement, vers l’émergence. Enfin, le secrétaire général des Nations Unies a exprimé la disposition de l’institution qu’il dirige à lutter contre la corruption, la pauvreté, l’analphabétisme, etc. L’opposition représenté par Bruno Amoussou, Adrien Houngbédji, Léhadi Soglo, Kolawolé Idji, Eric Houndété et Moukaram Badarou de l’Union fait la Nation (Un) a défendu ses points de vue sur les questions brûlantes de l’actualité. Selon Bruno Amoussou, son porte parole des menaces pèsent sur la démocratie béninoise. Il dénonce la caporalisation du système par le régime du Changement. Il soutient que c’est grâce à l’ « Un » que l’animation de la vie politique est une réalité. De même, Bruno Amoussou a souligné la mise en œuvre forcée de la Lépi par le pouvoir. Enfin, il a dénoncé les manœuvres du pouvoir du Changement pour empêcher le Secrétaire général de l’Onu, Ban Ki Moon de rencontrer l’opposition pour écouter un autre son de cloche. Ces manœuvres et la menace conséquente de boycott brandie par l’opposition ne sont peut-être pas étrangères à l’annulation de la visite que Monsieur Ban Ki Moon avait projeté de rendre à l’Assemblée nationale. Eugène Azatassou, le représentent de la mouvance a quant à lui balayé d’un revers de main les propos de Bruno Amoussou. Entouré des honorables Chabi Sika, N’Dah, M. Jean Michel Abimbola, il a démontré la bonne foi du gouvernement et tous les efforts qu’il déploie en vue du dialogue politique. |
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Rejet des accords de crédits pour les micro-finances aux plus pauvres. Le 1er projet de loi portait sur l’autorisation de ratification de l’accord de financement signé le 23 novembre 2009 entre la République du Bénin et la Banque Arabe pour le Développent Economique en Afrique ( Badea) pour un montant de 1,260 millions de dollars des Etats-Unis soit 567 millions de FCFA dans le cadre du financement de la ligne de crédit pour le Fonds national de la Micro-finance. Quant au 2ème projet de loi, il portait sur l’autorisation de ratification de l’accord de financement signé le 24 avril 2010 entre la République du Bénin et la Banque Islamique pour le Développent ( Bid) pour un montant de 10 millions de dollars des Etats-Unis soit 5 milliards de FCFA dans le cadre du financement partiel intégré d’appui à la micro-finance. |
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