Pendant plus de vingt ans, Eugene Terre'Blanche avait incarné la lutte pour la suprématie des Afrikaners, descendants des premiers colons néerlandais et huguenots, pour lesquels il réclamait le droit à l'autodétermination
Le leader d'extrême droite sud-africain Eugène Terreblanche, farouche partisan de l'apartheid, a été tué samedi après une querelle avec un employé, un meurtre qui semble non politique mais intervient sur fonds de tensions raciales toujours vives, 16 ans après la fin de l'apartheid. Dès le meurtre connu, le président Jacob Zuma a appelé les Sud-Africains "au calme" et a mis en garde dans un communiqué contre toute provocation qui attiserait "la haine raciale".
Le Mouvement de résistance afrikaner (AWB) d'Eugène Terreblanche a déclaré dimanche qu'il le vengerait mais a demandé à ses membres de rester calmes et de ne pas réagir immédiatement. "Contrairement à ce que veulent nos membres, nous leur demandons de rester calmes pour le moment", a déclaré André Visagie, le Secrétaire général de l'AWB. M. Visagie a précisé que le mouvement se réunira le 1er mai pour décider de son action future. "Nous déciderons des actions pour venger la mort de M. Terreblanche. Nous allons agir et choisir des modes d'action spécifiques. Nous les déciderons lors de notre conférence". Andre Visagie a également "recommandé" aux équipes
Death of TerreBlanche nyt
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