Les gens du Sud ne s’unissent pas – quand ils ne s’entredéchirent pas tout simplement– et toute occasion de ne pas s’unir, en même temps que de dénier la problématique de l’union, est toujours bonne à prendre ; que cela se soit appelé Maga avant-hier, Kérékou hier ou que cela s’appelle Yayi aujourd’hui ou Kessilé Tchala ou Bio Tchané demain. La chose est navrante, consternante et éthiquement misérable mais c’est une réalité, que faire disparaître du jour au lendemain relèverait d’un miracle. Si Yayi Boni espère encore un miracle politique à moyen terme, et une réélection à terme, c’est encore sur ce refoulé qu’il fonde son espoir. D’autre hommes politiques du Nord, sans partis politiques forts, en dehors de quelques clubs de saison et qui, à coup de milliards occupent le haut du pavé médiatique et se mettent sur les rangs sont dans la même logique : la spéculation sur la désunion du sud, fille aînée de la haine de soi…
Amida Bashô
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