DAKAR, 29 mars 2010 (IRIN) - A en croire les organisateurs du Congrès africain du riz, un événement d’une semaine qui a lieu à Bamako, capitale du Mali, les pays d’Afrique peuvent réduire l’insécurité alimentaire et économiser des millions de dollars en se sevrant des importations de riz et en augmentant la production locale, mais les experts recommandent une mesure « radicale » : l’abandon du riz au profit des céréales locales.
« Le riz était auparavant réservé pour les occasions spéciales, comme les fêtes religieuses, les baptêmes, les mariages [ou] les célébrations populaires. Mais aujourd’hui, dans tout le Mali, le riz est préparé [chaque jour] à midi. A Bamako, c’est pire : certains en mangent même nuit et jour », a dit Bintou Diallo, présidente d’une coopérative rizicole de femmes, à 300 kilomètres à l’est de Bamako.
Les organisateurs de la conférence estiment que 40 pour cent du riz consommé chaque année en Afrique est importé (soit environ 10 millions de tonnes), ce qui a coûté deux milliards…
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Sans oublier que le riz sucre rapide, trop rapide, conduit aux problèmes de diabète en plus de sa pauvreté en certaines vitamines importantes, en tout cas en ce qui concerne la variété blanche qui reste la plus prisée, sinon la seule.
Rédigé par : Thomas coffi | 02 avril 2010 à 22:30