S’il y avait des routes à tracer dans le ciel, Yayi Boni ne serait pas féru d’hélicoptère, comme il l’est. Il va de soi que l’utilisation frénétique de ce type de moyens renvoie aussi à la paresse viscérale de l’homme politique africain, qui non seulement ne s’attèle pas à la transformation de la condition misérable de son peuple mais préfère planer au-dessus, et saisit toute occasion de ne pas la partager, de la fuir…
Alao Bissiriou
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