Maintenant que le ver de Guinée est quasiment en voie d’éradication dans nos contrées, voilà que par ses agissements dictatoriaux, ses violations répétées des règles Démocratiques Yayi Boni veut le faire revivre chez nous, avec ses douleurs ses plaies et ses contaminations sournoises. Ce ver ancien que Dadis Camara dans sa folie débile a ravivé dans le corps de son pays va-t-il frapper chez nous ? Non, nous pouvons y échapper si la nation tout entière refuse de boire à la source infecte du changement
Alao Bissiriou
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P-piment appartient au genre de la brièveté. En disant changement, j'ai risqué gros, et j'en ai eu gros sur la balance. Evidemment ce n'est pas le changement en soi qui est en cause ici ; et vous avez vu juste en le soulignant. Yayi Boni ne saurait être dépositaire de cette idée sans laquelle nos sociétés ne peuvent pas aller de l'avant, quitter leur médiocrité actuelle pour ambitionner une dimension nouvelle. Donc la solution rhétorique et graphique serait de dire "Changement" ou Changement façon Yayi.
Rédigé par : B. A. | 12 novembre 2009 à 20:24
Je vous cite:
"Non, nous pouvons y échapper si la nation tout entière refuse de boire à la source infecte du changement"
N'y a t-il pas dans cette expression une déviation par rapport à votre pensée qui je suppose ne peut appeler au rejet du changement comme projet de société ? Ne convient-il pas de séparer l'idéal indépendant du régime qui le porte et les réalités de son application ? Tout projet de société finit par achopper tôt ou tard sur la real politic. Je voudrais citer une déclaration récente de bernar Doza, journaliste et écrivain ivoirien qui déclarait récemment:
"L’ancien président français, M. François Mitterrand a dit au cours d’un meeting à Paris, que lorsqu’on prend le pouvoir avec la volonté réelle de transformer un pays, on applique son programme dès la première année. Car, à partir de la 2è année, on est atteint par les aléas du pouvoir et les pressions des intérêts poussent au second plan, la dimension idéologique de votre combat. C’est connu de tous les sociologues politiques, sauf les politiciens africains qui concoctent des plans, dans la seule volonté de survivre à eux-mêmes"
http://audo-express.blogspot.com/
Alors disons-le le changement comme idéal toujours et encore, le peuple béninois devrait en redemander.
Thomas Coffi
Rédigé par : Thomas coffi | 12 novembre 2009 à 19:34