Selon la Coordination des Syndicats et Travailleurs en Lutte (CSTL), les “ travailleurs et couches populaires en lutte [auraient] décidé [que ] YAYI doit démissionner tout de suite !” Mais quel est le fondement de ces spasmes anticonstitutionnels ? D’où ces Ayatollahs du syndicalisme tirent-ils le cran de leur rodomontade anarchique ? Est-ce une résurgence nostalgique de la culture maudite des coups d’Etat ? Quel crime a commis Yayi Boni que la Cour constitutionnelle – fut-elle à ses ordres – ne peut relever et stigmatiser à sa juste mesure ? Si Yayi Boni a tort de forcer son maintien au pouvoir, ceux qui veulent le forcer à démissionner avant terme ont tout aussi tort. En démocratie seule la constitution fait loi, pas les fantasmes de quelques-uns…
Amida Bashô
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