Il a volé des centaines de millions à la Sonapra, comme l’affirme Me Adrien Houngbédji qui n’est pas homme à raconter n’importe quoi. Il a tenu des propos régionalistes incendiaires. Et pourtant, il n’a jamais été inquiété pour ses crimes et incartades. Or quel est le tort d’un Gnonlonfoun ou d’un Amègnissè, pauvres hères embastillés pour des larcins ou des délits imaginaires ? Ne pas posséder la carte FCBE : Voie royale au statut d’intouchable sous le régime impair, sinistre, antidémocratique et partisan de Yayi Boni !
Alao Bissiriou
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En condamnant haut et fort un état de justice à géométrie variable, A. Houngbedji met au jour un état de fait qui ne date pas d'aujurd'hui. Souvenons-nous des vagues soudaines de dénonciation de malversations par le conseil des ministres pendant la période précédant les élections de 2006 où par toutes sortes de manoeuvres les gens s'essayaient à éterniser le règne de Kérékou, dénonciations et arrestations touchant des petits agents, plantons et assimilés pour quelques centaines de milliers de francs. Point de protestations de la part de la classe politique pour réclamer que ceux qui tenaient la louche ou la cuillère soient aussi interpellés!
Remercions la providence que le consensus frauduleux soit brisé. Pour combien de temps ? Pas plus longtemps que Mars-avril 2011 selon les scénarios, je le crains.
Les marches demandant la libération du maire de Dangbo ne suffisent pas à rétablir la justice. L'attitude la plus saine et qui renforcerait la justice serait de laisser faire les avocats du maire, de saisir les juridictions ad hoc pour les cas de malversation genre Fagnon dont l'orateur affirme détenir les preuves et prendre à témoin la collectivité nationale si la justice perdure dans le traitement à géométrie variable.
Rédigé par : Thomas coffi | 15 octobre 2009 à 16:12