Le Dossier de l’avion présidentiel – un avion qui fait trois petits tours puis s’en va – résume à la perfection les œuvres et le style de Yayi Boni. Tout est dans la précipitation, l’effet d’annonce et l’esbroufe, comme lorsqu’il se dit docteur sans que cela ne renvoie à rien d’original. Résultat des courses, nous aboutissons à un quinquennat politiquement bloqué, sans changement de fond ; un homme politique sans épaisseur, sans charisme, sans sagesse et sans parole…
Alao Bissiriou
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Cher ami, merci de vos rebondissements ; toutefois, je vous suggère de déserrer un peu l'étau et de mettre votre remarquable ardeur de commentaire au service d'autres thèmes proposés sur ce Blog, comme le Prix Nobel de la paix de Obama, ou plus récent encore le téléphone portable et le mythe de l'oralité... etc. Parce que votre monomanie yayiste, aussi bien inspirée soit-elle risque d'être mal interprétée et perçue comme un combat douteux ; dans un contexte où opère une venimeuse engeance de mousquetaires stipendiés qui, entre lauriers et boucliers, tiennent haut le pavillon de la propagande du régime...
Rédigé par : B. A. | 12 octobre 2009 à 20:57
Sans aucun doute! Seulement c'est un couteau à double tranchant chez les politiciens. Je préfère le charisme humain d'une mère Thérèsa non politicienne à celui d'Hitler ou de Mobutu qui ne se privait d'ailleurs pas de s'en vanter. Plus près du sujet un de nos politiciens que notre presse aime d'ailleurs qualifier de "leader charismatique" d'un certain parti notoire a étalé on s'en souvient son charisme sur RFI pour accuser celui qui fait l'objet de votre point de vue de "n'avoir pas tenu parole envers ceux qui l'ont aidé financièrement à venir au pouvoir". Si Yayi Boni était sans épaisseur comme vous dites, il ne se serait pas fait prier dès les premiers mois de son quinquennat pour livrer les finances publiques à l'hydre qui l'enserrait de toutes parts et le leader charismatique en question n'aurait pas eu l'occasion de se livrer à cette tirade qui a fait honte à notre pays... j'espère que l'usage de son charisme a été récompensé par les "aideurs" financiers dont il s'était fait l'avocat lorsqu'ils sont rentrés dans les dividendes des fonds investis...
Thomas Coffi
Rédigé par : Thomas coffi | 12 octobre 2009 à 20:39
Max Weber qui avait défini cette qualité, que toute l'historiographie sociologique reprendra à son compte ne parlait ni de valeur absolue ni d'être humain : il l'appliquait uniquement à l'homme politique. C'est dans ce sens que cette qualité est évoquée ici...
Rédigé par : B. A. | 11 octobre 2009 à 19:01
Le charisme n'est ni une valeur absolue ni une mesure de la qualité d'un être humain.
Tout charismatique vit aux dépends de ceux qui sont béats d'admiration devant ses apparats et apparences. A tout prendre, un humble proche du dernier des citoyens vaut mieux qu'un clown charismatique.
Celui qui donne la parole aux fossoyeurs patentés de l'économie a des comptes à rendre à ces fossoyeurs et à ces électeurs. Un jour ou l'autre il devra choisir entre ces deux pôles. De toute façon le pôle des fossoyeurs a des armes rodées pour le faire plier s'il s'avise de se dérober à ses promesses. Ne nous étonnons donc pas s'il finit par se faire filer un coucou par des affairistes notoires. Voilà au moins une promesse tenue!
Rédigé par : Thomas coffi | 11 octobre 2009 à 18:13