Le grand talon d’Achille de l’action économique de Yayi Boni c’est sa surdétermination par la politique ; elle même surdéterminée par l’obsession de réélection. Le fait que toute l’action menée depuis trois ans ne soit qu’une gigantesque campagne électorale et qu’à force de dériver sur le terrain de la politique on ait fini par basculer dans un hubris politicien dont certaines retombées ne manquent pas d’arguments sociaux mais dont la rationalité politique, conduite dans un splendide aveuglement à l’orthodoxie budgétaire, a fini par révéler son irresponsabilité intrinsèque et son irrationalité économique.
Alao Bissiriou
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