Haïku 58 : Pourquoi il Faut Remercier Yayi Boni

Ce n’est pas pour les fautes graves mais réparables qu’il a commises qu’il ne faut pas reconduire Yayi Boni en 2011. Mais pour les fautes très graves et irréparables que celles qu’il a commises et commet aujourd'hui autorisent à redouter pour l'avenir de notre pays bien aimé, le Bénin.  

Et puis, il est temps que le Gouvernement du Bénin sorte enfin de la compulsion du tout politique et de la politisation de tout, qui est la méthode de gouvernement de Monsieur Yayi. Donc en 2011, il sied que cet homme soit remercié au double sens du mot : remercié pour ce qu’il a fait de bon – car il n’a pas fait que du mal – mais surtout remercié pour ce qu’il a fait de mal et pourrait faire de pire le cas échéant à notre pays bien aimé, le Bénin.

Amida Bashô

Copyright, Blaise APLOGAN, 2008,© Bienvenu sur Babilown

Comments

[Rédigé par : B. A.]

Vous parlez en doxologue, expert en opinions. Et je ne peux que m'incliner, n'étant pas dans le secret des dieux. Si votre savoir si vif était si vraie, on se demande pourquoi Monsieur Yayi remue ciel et terre à la limite souvent de l'idiotie pour manipuler cette opinion ? Il n'aurait qu'à laisser faire les choses et les cailles tomberont toutes rôties du ciel... de l'Emergence... En tout cas je tiens solennellement à féliciter votre rapidité de franc tireur à réagir...j'espère seulement que vous n'êtes pas "sous contrat" comme beaucoup le sont ...

[Rédigé par : Thomas coffi]

Evidemment, il y a des opinions qui pensent qu'il y a de très bonnes et solides raisons de reconduire Yayi Boni en 2011. Des opinions qui pensent que les actions positives et celles moins positives (qui est infaillible ?) qu'il a menées ont contribué à catalyser la dynamique de notre démocratie en brisant le statu quo frauduleux sur lequel les différents acteurs se taisaient. Yayi Boni s'est maintenant confronté et frotté à la dure réalité du terrain et comme il est une personne centrée par les objectifs et soucieux de son image, peut-être un peu trop, il est paré pour aborder autrement sa mission à condition de bénéficier de la confiance de la société civile, des couches les plus larges de la population. Croyez moi il y a plus de gens que vous ne pensez qui sont prêts à lui accorder ce soutien. 2011 est encore loin, ce n'est pas le moment de faire des supputations. Il y a encore beaucoup d'eau qui va couler sous les ponts d'ici là. Il y a mieux à faire pour l'instant.