Une fâcheuse évolution préoccupe très vivement le magistrat que je suis, à savoir la judiciarisation de la pensée. À peine une parole est-elle prononcée dans l'espace public que la menace de poursuite est aussitôt dégainée. (...) À la judiciarisation de la pensée, je préfère l'affrontement civique des opinions et des idées, ce qui nécessiterait de la part des médias qu'ils sortent du convenu, de l'approximation ou de la dérision faussement audacieuse pour faire entendre la parole plurielle d'une société aujourd'hui sans voix.… Dixit Philippe Bilger (in Médias n° 21)
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