"Je suis aussi fâché que quiconque en raison de ces bonus," a dit M. Obama, ajoutant que les cadres doivent apprendre que "l'enrichissement personnel grâce au denier des contribuables est inexcusable." Mais, il a ajouté, "En même temps nous ne pouvons nous permettre de diaboliser les investisseurs ou entrepreneurs qui cherchent à faire un bénéfice."
M. Obama a martelé son intention de prendre à bras le corps les défis auxquels il fait face et non pas passer la patate chaude des problèmes à son successeur.
Le président Obama a essayé de canaliser la réaction excessive de Wall Street à son appui pour des changements dans le domaine fiscal, des services médicaux et de la politique énergétique dans une conférence de presse qui eut pour décor la Pièce de l'aile orientale de la Maison Blanche dans la nuit du mardi à mercredi.

Le chef de Cabinet de la Maison Blanche, Rahm Emanuel et deux principaux conseillers, Valérie Jarrett et David Axelrod, attentifs au discours du Président
La conférence de presse a eu lieu à un moment volatile pour le nouveau président qui a cherché à détourner la forte opposition républicaine et dissiper les doutes des Démocrates au sujet de ses plans, tout en rassurant les électeurs qu'il peut résoudre la crise économique qui sévit dans le pays depuis plus d'un an.
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President Obama's News Conference
In his second prime-time news conference, President Obama tried to rally the nation behind his ambitious agenda.
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