Dans l’attentat du Caire qui a fait au moins une victime française, après avoir adressé dimanche soir ses condoléances aux victimes et à leurs familles, selon une phraséologie consacrée dans les cas similaires, et qui frise souvent la rodomontade, le Président Nicolas Sarkozy « fait confiance aux autorités égyptiennes pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame. » On se demande pourquoi on ne l’a pas entendu exprimer haut et fort la même confiance aux autorités françaises pour faire la lumière sur la mort de Jacques Bino, le syndicaliste mystérieusement abattu en Guadeloupe. Deux poids deux mesures ? Ou, plus grave encore, poids du mystère d’Etat... ?
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008, © Bienvenu sur Babilown
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