Photo: Finbarr O'Reilly/Reuters
Les conflits civils au Congo depuis des décennies résultent de la lutte violente pour le contrôle des vastes ressources naturelles du pays : cuivre, cobalt, or, diamants, bois, et bien d’autres matières précieuses dont la plupart sont exploités grâce à l’utilisation forcenée digne d’une époque révolue de la force humaine. Ici, des mineurs forment une chaîne humaine et extraient l'or en creusant à la main dans une fosse à ciel ouvert à la mine Chudja dans le Kilomoto concession, proche du village de Kobu, à 62 miles de Bunia, au nord-Congo.
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008, © Bienvenu sur Babilown
Quand je regarde cette énergie, cette énorme énergie de notre jeunesse gaspillée depuis des siècles je ne peux m'empêcher de songer à cette phrase de David Diop dans le poème Afrique "Ton beau sang noir à travers les champs répandu
Le sang de ta sueur
La sueur de ton travail
Le travail de l'esclavage
L`esclavage de tes enfants
..." et cette autre de Ayi Kwei Arma dans "Why are we so blest" "Quel usage a-t-il été fait durant des siècles des énergies énormes de l'Afrique, si ce n'est d'assouvir les appétits des...? AUTRES"
Et alors le questionnement dans "Sètchémè" de Blaise Aplogan resurgit en ma mémoire "...Notre histoire méritait mieux. Qui donc nous sauvera de la nuit des peuples, Sètché? Quand est-ce que le cristal de la conscience collective éclairera notre chemin ? Quand prendrons-nous VERITABLEMENT en mains notre destin ?"
Rédigé par : Thomas coffi | 24 février 2009 à 19:07