Un monde défunt accouche d'un monde en devenir. Le séisme financier, économique, social et peut-être politique fait vaciller la planète et menace l'identité psychique de chacun d'entre nous. Le monde dans lequel nous vivons encore s'éloigne de l'humain : pensées orientées, émotions dénaturées, termes des échanges falsifiés, vision purement quantitative du développement, création de maladies de civilisation, expulsion politique de la figure de l'étranger, ségrégation sociale des égarés de la maladie physique ou psychique, exportation des conflits chez les plus démunis, manipulation de l'idéal démocratique à travers une opinion publique modelée par les puissances d'argent. (…)
La crise peut aussi conduire à un mouvement à condition que les plus résilients d'entre nous évitent la maladie de la crise, en la pensant, en l'élaborant, en nous offrant l'opportunité de bâtir un monde neuf et propre. Il faut revenir aux fondamentaux qui ont pour noms : l'homme, ses origines, son destin, sa finitude, la dérisoire précarité de sa traversée en même temps que la certitude de son sens. Dixit. Henri Sztulman
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008, © Bienvenu sur Babilown
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