Bande de Gaza et vide sidéral africain : jusqu’à l’arrivée du maître
Par Roger Gbégnonvi
C’est aux événements tragiques en cours actuellement dans la Bande de Gaza que l’on mesure aussi ce qu’Aimé Césaire appelait ‘‘l’affreuse inanité de notre raison d’être’’, dans le ‘‘Cahier d’un retour au Pays natal’’. Car c’était de nous qu’il parlait aussi, de nous surtout.
C’était nous, ‘‘La section des Royal-Dahomets’’ dans ‘‘La tragédie du roi Christophe’’. Nous, peuples négro-africains, aux dirigeants sans états d’âme, dont la moitié au moins serait passible de justice pour crimes économiques, un petit quart pour crimes de sang, le reste, à peu près recevable, barbotant dans une médiocrité de classe supérieure qui fait dire à Sarkozy et aux sarkoziens que nous sommes en dehors de l’histoire.
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008, © Bienvenu sur Babilown
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