« Le Bénin a beaucoup évolué mais les jeunes sont de moins en moins instruits, les parents lâchent leurs enfants. Ils ne s’en occupent pas. A 12, 15 ans, les filles connaissent déjà l’homme et ont des bébés. Je souhaite que les Béninois s’occupent de leurs familles. Et que les Zémidjans retournent aux champs. L’agriculture est le moteur du développement. » Dixit Salomon Biokou
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"Papa Pétain"
Pour mémoire, notre vieux sage est aussi l'auteur d'un dithyrambe historique qui est à l'image de la soumission au maître colonial ; soumission qui, à travers le temps et l'espace francophone, n'a pas varié d'un iota sur le fond depuis un siècle, et continue malgré nous de hanter notre psyché et notre destin. Et le Béninois qui n'aime rien tant que s'illustrer comme le meilleur en toute chose a su, mieux que quiconque en Afrique, en porter le flambeau. Lisez un peu ce chef-d'oeuvre de reptation absolue
« Maréchal Pétain, nous écoliers du Dahomey/Nous te saluons encore/Aujourd’hui/Pour la grande œuvre que tu as accomplie en ce monde-ci/Nous te remercions… Afin d’achever l’œuvre commencée/Nous autres, travaillerons avec ardeur et confiance/Et tu seras fier de nous/Notre Maréchal Pétain; Maréchal Pétain, Notre Papa. Source
Cet acte du grand Instituteur a beau être historiquement situé, sa naïveté et son ardeur servile sont proprement renversantes.
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008, © Bienvenu sur Babilown
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