Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur...
Nkosi Sikeleli Béninto !
Peu à peu, Monsieur Yayi Boni, président du Bénin dévoile son vrai visage. Sa vraie culture, c’est-à-dire sa sous-culture de l’irrationalité autocratique. On le craignait, on le redoutait, on se fermait les yeux, on ne voulait pas y croire, on espérait que non, mais non, mais oui, le Bénin est bel et bien entré dans l’ère sinistre du coup d’Etat permanent.
Et quelle méthode, quelle technique ! Rien moins qu’une sale guerre de ruelle, pétrie dans la violence sans scrupule ni vergogne, alliant l’instrumentalisation tous azimuts des institutions de la République au microputsch de hameaux et de vallées désertes érigés en lieux stratégiques de la victoire future. Méthode de hussard et stratégie de la prise de Berlin : rue par rue, maison par maison, sans ménagement ni concession.
A ce train le régime Yayi qui sous prétexte du changement ne change rien aux mœurs infectes de la politique sous nos cieux, brade sans état d’âme la seule ressource crédible dont dispose le pays : son image de pays africain en bonne voie démocratique !
Quelle misère ! Ah, quelle infamie ! Et dire que ce cauchemar nous était apparu comme la chose la plus sensée, la plus préférable pour notre présent et l’avenir de notre chère nation !
Nkosi, nous te supplions, Sikeleli Béninto !
Eloi Goutchili
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008, © Bienvenu sur Babilown
La virulence de certains propos ici reproduits masque mal une certaine indigence de la pensée. La raison aurait-elle à ce point déserté le forum au Bénin?
Je peine à comprendre pourquoi tant de béninois ne reconnaissent plus la Cour Constitutionnelle. Il faut et il suffit d'être un constitutionnaliste sans préjugé ni parti pris - je ne suis pas yayiste! - pour comprendre qu'il n'y a pas eu de rupture dans la jurisprudene de la Cour. Les critiques pseudo-juridiques qui envahissent la presse et traînent dans la boue la Cour Dossou n'honorent pas leurs auteurs.
Pourquoi avancer masqués? Pourquoi ne pas avouer que la Cour Dossou est clouée au pilori parce qu'elle ne donne pas toujours tort au Président Yayi Boni? Il faut le dire haut et fort: les opposants n'ont pas toujours juridiquement raison; si politiquement ils font tout pour pousser leur avantage, les opposants ne peuvent pas instrumentaliser le droit comme bon leur semble.
Tant que vous confondrez la politique et le droit vous aurez une vision tronquée du droit!
Comprenez le sens de ma réaction. Je ne jette pas un voile pudique sur les violations de la légalité commises par les représentants de l'Etat, quant à l'installation des conseils communaux élus. Il n'empêche que cette turpitude ne saurait en droit justifier un blocage de l'institution parlementaire.
Le droit a ses raisons que la politique ne connaît pas.
Pour mieux saisir encore le fond de ma pensée, je vous inite à lire et à commenter sur le site LA CONSTITUTION EN AFRIQUE, catégorie Bénin
* La Cour Constitutionnelle du Bénin égale à elle-même
* Le Bénin sous ordonnances
Dans l'espoir d'un dialogue serein et constructif
SB
Rédigé par : Stéphane Bolle | 13 septembre 2008 à 16:52
Amaury a tout dit ; on ne peut mieux clouer le bec à la tourbe infecte de ceux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, et qui avec un culot monstre dénient les vérités les plus évidentes. Venimeuse engeance d'intolérants, adeptes du manichéisme délirant pour qui même en démocratie une nation se compose de deux catégories de personnes : ceux qui partagent leurs opinions, et à qui ils confèrent l'absolution nationale, et ceux qui ne les partagent pas et qui dès lors sont rejetés par eux dans la catégorie des étrangers sinon des ennemis de la nation. Rien à ajouter donc à cette conclusion logique et d'une vérité malheureusement redoutable : "Le régime du roi YAYI 1er est une calamité légale" Ce régime est la preuve que l'enfer est pavé de bonnes intentions. Et le zèle normalien de quelques doctes gardiens du temple n'y change rien.
Eloi Goutchili
Rédigé par : E.G. | 11 septembre 2008 à 20:35
Bonjour,
''la Cour Constitutionnelle continue à dire le droit. Il me paraît impossible de démontrer le contraire, sauf à s'abîmer dans des arguties partisanes... '' C'est à moi de demander à Roso s'il est béninois ou s'il vit au Bénin.
Le premier arrêt de la cour DOSSOU a entraîné un tollé général. Du jamais vu au Bénin. Toutes les cours ont essayé de faire bonne figure avant de dire le droit politique après. Mais avec DOSSOU c'est du direct. Il faut être un chaud chaud partisan du roi YAYI 1er pour dire le contraire.
Les entorses ''boniyayiques'' à la loi sont plus nombreuses que pour SOGLO et Kérékou réunies. C'est la loi qui a dit d'attendre les arrêts de la cour suprême avant d'installer les conseils municipaux ? C'est la loi qui a dit d'utiliser les forces de l'Ordre pour protéger des conseillers avant les élections ?....Les exemples sont légisons.
Le régime du YAYI 1er est une calamité légale.
Rédigé par : Amaury | 10 septembre 2008 à 10:49
Merci cher Monsieur d'avoir eu l'attention retenue par cette note... Mais je ne sais si vous vous adressez à l'auteur de la note, qui n'a rien à voir avec moi – auquel cas, je vous exhorte à vous adresser directement à lui sans modération – ou à l'éditeur ou propritétaire du Blog que je suis. En ce qui me concerne et pour votre bonne information, disons que, comme mon nom ne l'indique pas, je suis Arménien de la souche des PAGOFIAN, originaire de l'Ossétie du Sud...
Cordialement,
BA
Rédigé par : B. A. | 08 septembre 2008 à 20:07
Bonjour monsieur Blaise APLOGAN. Votre article a retenu mon attention. Mais une question simple me vient à l'esprit. Etes-vous béninois?
Le Roso
Rédigé par : Le roso | 08 septembre 2008 à 17:53
Combien de commentateurs ont-ils eu - un peu rapidement - des mots aussi durs pour Nicéphore Soglo (1991-1996) et Mathieu Kérékou (1996-2006)? Les présidents passent; les commentaires se ressemblent.
Pourtant, le Bénin de Yayi Boni n'a pas sombré dans la dictature; l'Assemblée Nationale n'est pas sous sa coupe réglée; la Cour Constitutionnelle continue à dire le droit. Il me paraît impossible de démontrer le contraire, sauf à s'abîmer dans des arguties partisanes...
Des entorses à la Loi sont constatées? Etaient-elles absentes de 1991 2006? Le paradis se serait-il tranformé en enfer?
La mesure a déserté le forum et c'est bien dommage pour le Bénin!
Rédigé par : Stéphane Bolle | 08 septembre 2008 à 17:05