Toilettage ou nouvelle Constitution au Bénin ?
"Le Président Yayi Boni évoque l’exploitation par le Gouvernement des conclusions de la commission GLELE, mais le rapport – définitif ? provisoire ? - des experts n’a pas été rendu public. Cet impair entretient le doute et la confusion sur les orientations de la révision à venir ; il contredit, de manière flagrante, la méthode consensualiste de révision, retenue par le Chef de l’Etat. L’excellente Constitution du 11 décembre 1990, « texte sacré, issu d’un patient travail de légitimation endogène »[2], ne saurait être saccagée, dans le secret des allées du pouvoir, à la va-vite. Le Président de la République ne rassure pas lorsqu’il indique laconiquement que le rapport de la commission GLELE sera soumis à "d'autres instances" que le Gouvernement, à des instances dont il ne dévoile pas l’identité. Ces lieux de consultation, de concertation et/ou de décision seront-ils organisés de manière à assurer une discussion publique et contradictoire ? "
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Copyright, Blaise APLOGAN, 2008, © Bienvenu sur Babilown
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