Maux de Crise
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Au Bénin, quand le Président perd sa majorité à l’Assemblée nationale, on appelle ça crise. Les journalistes et les médias conditionnés dans cette acception, conditionnent à leur tour frénétiquement la multitude. Or la crise est d’abord celle d’un Président qui s'escrime à dénier ses déboires au parlement. D’une certaine manière, le Président n’a pas tort de défendre bec et ongle ses prérogatives, sa liberté d’action, la marche imperturbable de la réalisation de son programme. Mais qu’a-t-on besoin d’imposer ce droit à coup de confusion savamment entretenue ? Ne peut-on pas accepter clairement et modestement sa situation tout en faisant comprendre le bien fondé pour le pays de la continuité de son action ?
Amida Bashô
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