Nous Aimerions Croire
Nous aimerions croire que cette crise qui secoue la classe politique béninoise aujourd’hui est, comme le dit Victor Hugo, dans la « marche du mal au bien, de l’injuste au juste, du faux au vrai, de l’appétit à la conscience, de la pourriture à la vie, de la bestialité au devoir, de l’enfer au ciel, du néant à Dieu… »
Mais, hélas, rien n’est moins sûr. Au contraire tout porte à croire – et les signes sont là devant nous – que sous les dehors insidieux du changement, des flibustiers nouvelle manière se battent avec rage pour remplacer les corsaires d’hier, sous le regard navré du peuple pris en otage, mis au passif des entreprises douteuses d’une venimeuse engeance de profiteurs sans foi ni loi, décidés quoi qu’il en coûte à promouvoir leur îlot merveilleux de rêve, de gabegie, de fantaisies, de richesses accumulées, de prébendes indues, entouré d’un océan de sang, de drames humains de pauvreté et de misère.
Amida Bashô
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008, © Bienvenu sur Babilown
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