CHU, Un Mouroir à Éviter, Paraît-il...
22 juin 2008
Une petite fièvre persistante, Et découverte du secteur santé du Bénin. Eviter le CHU, message régulier tant des autochtones que des « yovos ». Une clinique de mon quartier, bien cotée dit-on. Hall d’entrée climatisé, très propre. Rassuré. Malheureusement, le laboratoire. est au fond de la cour. Et là, changement de décor. Suffit de frapper et d’entrer directement dans le « labo » Pièce sombre, mobilier et matériels vieillots., Impression de désordre. Prise de sang rapide. Et bonne nouvelle, deux heures après : pas de trace de palu.
Ouf !
Hier soir, fête de la musique, Concerts de slam au centre culturel français et découverte, avec plaisir, d’une chanson engagée béninoise. La fête continue ce dimanche soir avec des concerts plus populaires Au stade de l’amitié, où se joue, juste avant, un match de foot (Bénin contre le Niger) avec un enjeu de qualification au second tour du « can », sorte d’euro africain. Devrait y avoir de l’ambiance….
Les fortes pluies de mai/juin sont là et bien là, Averses souvent courtes mais violentes. Les rues sont totalement inondées, des habitations sont entourées d’eau. Ceci n’empêche nullement la circulation ni le commerce. Les gens marchent tranquillement en sandales dans les mares d’eau
Sous des camions, le week end, il est fréquent de découvrir une personne Allongée sur un hamac suspendu aux essieux. L’explication : il s’agit d’apprentis chauffeurs, non payés et chargés de surveiller le camion. Il semble que tous les apprentis soient dans cette même situation, ayant rencontré un jeune apprenti vitrier, fier de me montrer sa blouse blanche avec son prénom inscrit et confirmant ne percevoir aucun salaire pendant son apprentissage.
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008, © Bienvenu sur Babilown
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