Ethique et pouvoir : le point de vue de Robert Misrahi.
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Robert Misrahi est professeur de Philosophie à la retraite ; il est spécialiste en éthique, et qui dit éthique dit Spinoza auquel il consacre l’essentiel de son attention.
Sur la question de la Corruption, le philosophe commence par une opposition entre Morale et Ethique. Il invite à suivre une approche éthique dans la volonté de lutte contre la corruption. Selon lui, il faut organiser la vie vers des buts qui correspondent à la structure de l’être humain ; et l’essence de cette structure est le désir. L’origine de la corruption est l’égocentrisme. La corruption est un fait culturel, elle trahit le manque de la culture du sens d’autrui et de l’Etat ; pour lutter contre la corruption il faut donc s’appuyer sur l’éducation. Celle-ci doit être laïque et mettre l’accent sur le prix, la place et le rôle des individus. Pour avoir une société juste, il faut des institutions justes. Mais comment avoir des institutions justes à partir d’institutions injustes ? Robert Misrahi préconise une méthodologie pour sortir de l’inertie du conservatisme vicieux. Le changement nécessaire se fait selon une dynamique ternaire. L’individu neuf suscite la création de nouvelles institutions, ces institutions remodèlent des hommes nouveaux qui à leur tour participeront au changement...
Copyright, Blaise APLOGAN, 2007, © Bienvenu sur Babilown
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