VI
.
Séro Péra ou la ville sous terre
.
A l’aube, comme prévu, Aruna est arrivé devant le Temple. Le capitaine Sako dormait et je ne l’ai pas réveillé, et je suis parti avec le jeune garçon du côté du Château de Kiniwi. Aruna connaissait les détours de la Jungle comme sa poche. Après deux heures de marche, nous sommes arrivés sur la route en construction. Chemin faisant, Aruna m’a parlé d’une ville secrète, située sous terre, juste en dessous de la Jungle. La ville s’appelle Damville mais les Noirs l’appellent Séro Péra, c’est à dire Ville-Sous-Terre. A Séro Péra, les gens extraient du diamant jour et nuit. Personne ne connaît la ville sauf les gens qui vivent dedans et qui travaillent dedans et ils ne sortent jamais dehors. Ce sont les Blancs qui dirigent la ville ; leur chef s’appelle Monsieur Van-Dam. Aruna le connaît parce qu’un jour, il a rencontré Monsieur Van-Dam dans la Jungle et Monsieur Van-Dam l’a emmené faire un tour à Séro Péra. Quand Montcho a entendu parler de la Ville-Sous-Terre, il a demandé à aller travailler là-bas pour gagner beaucoup d’argent, parce que les ouvriers de Séro Péra sont très riches. Mais Monsieur Van-Dam n’avait plus besoin d’ouvriers, il voulait un bon chien pour surveiller les travailleurs pour qu’il ne volent pas le diamant. C’est ainsi que Montcho est devenu un chien et il a supplié Aruna de le conduire à Séro Péra et Aruna l’a conduit à Séro Péra. La rencontre avec Monsieur Van-Dam a été un succès. Le maître de Séro Péra a tout de suite trouvé qu’il était un bon chien et il a demandé à qui il appartenait. Aruna a dit qu’il connaissait son maître et celui-ci était prêt à le louer au mois. Monsieur Van-Dam était d’accord et il a nommé le chien Joko. C’est ainsi que Joko a commencé à travailler avec les hommes de Monsieur Van-Dam. Joko surveillait les travailleurs, on n’avait pas besoin de le dresser, il savait tout faire, il était intelligent. Mais quelques jours après, quand Aruna est revenu à Séro Péra, Joko n’y était plus. Quand il a demandé où était le chien, Monsieur Van-Dam a dit que Joko était parti au pays des Blancs, chez un ami à lui qui travaille dans le cinéma parce que Joko est un chien intelligent qui peut faire du cinéma et rapporter beaucoup d’argent à son maître, en quelques semaines et Monsieur Van-Dam a dit qu’il était prêt à payer tout ce que le maître de Joko voudrait.
Aruna a attendu au dernier moment quand nous étions près de la route en construction pour me parler de tout ça en détail. Le jour n’était pas encore levé et quelques voitures passaient devant nous et elles étaient remplies de travailleurs du matin. J’étais adossé à un figuier et j’écoutais le petit garçon me raconter ce que Montcho était devenu. Alors quand il m’a dit que Montcho était parti au pays des Blancs, je lui ai demandé le nom du pays. Je voulais savoir si c’était l’Amérique ou l’Europe. Si c’était l’Amérique, je pouvais aller voir les Américains qui construisaient la route et leur parler de Montcho et ainsi ils pourraient m’aider. Mais Aruna m’a dit que c’était la France et j’étais navré parce que je ne savais pas ce que j’allais faire, alors Aruna m’a dit qu’il y avait deux solutions. Je lui ai demandé lesquelles et il a dit que si je voulais, il pouvait me présenter à Monsieur Van-Dam en lui disant que j’étais le maître de Montcho, comme ça, je pourrais gagner beaucoup d’argent et mettre un peu de côté pour Montcho, le jour où il retournera au pays. Je lui ai dit que cette solution ne me plaisait pas parce que je ne voulais ni or ni argent mais retrouver Montcho. Aruna m’a regardé attentivement.
« Demi-Frère-des-Dieu-et-des-Esprits, dit-il je te comprends, voici l’autre solution, j’espère qu’elle te plaira.
— On ne sait jamais, dis-le toujours.
— Ecoute, Demi-Frère, Monsieur Van-Dam a besoin d’un joli perroquet intelligent pour son ami qui fait du cinéma. Pourquoi tu ne deviens pas un perroquet et comme ça, avec un peu de chance, tu iras dans le pays des Blancs, hein, qu’est-ce que tu en penses ? »
Quand Aruna m’a dit ça, j’étais d’accord pour aller voir Montcho au pays des Blancs. Le voyage se faisait par avion et selon Aruna je pouvais voir Montcho le même jour et revenir au pays le même jour, ou le lendemain. Je lui ai demandé si on pouvait partir au Pays des Blancs le matin et revenir le soir même. Aruna m’a dit oui. Monsieur Van-Dam avait un avion personnel et il a l’habitude de partir et de revenir le même jour. Alors, j’ai fait une promesse à Aruna ; je lui ai parlé de Zhalia, et j’ai dit que je savais où elle se trouvait et que si je trouvais Montcho, à mon retour, je lui dirai l’endroit où elle se trouvait.
Aruna était content et il espérait que j’allais trouver Montcho au pays des Blancs et que je reviendrais bien vite.
Ce matin-là, je n’ai pas hésité, j’ai utilisé mon kanlinbô. Je n’avais pas le choix ; selon le principe de mes bôs, je ne pouvais les utiliser avec succès qu’à ciel ouvert ; or Séro Péra était une ville sous terre, c’est pourquoi avant d’y descendre, j’ai utilisé mon kanlinbô et je suis devenu un perroquet. Aruna m’a pris sur son épaule. On entrait dans la ville par une entrée secrète située non loin de la route en construction. Sur l’entrée, stationnait un grand camion citerne. Les constructeurs de la route ne savaient pas que Séro Péra existait. Depuis que la ville existait, les travailleurs de la mine ne sont jamais sortis de la ville : ils travaillent là, vivent là et meurent là, et s’y plaisent quand même.
Aruna et moi, nous sommes descendus dans la ville par l’entrée secrète. Ensuite on a pris un escalier et Aruna a marché pendant une dizaine de minutes dans un tunnel étroit qui descendait en pente douce. Le tunnel était faiblement éclairé au début avec des poteaux espacés garnis d’une seule lampe. Puis brutalement, on est tombé sur un grand quai avec des lumières partout. Sur le quai se tenaient des travailleurs de Séro Péra qui attendaient. Aruna connaissait quelques ouvriers et nous sommes restés à côté d’eux et un train est arrivé quelques instants après. C’était un petit train bleu sans conducteur qui transportait une centaine de personnes. Il s’est arrêté tout seul et les ouvriers sont montés à bord, et tout de suite après il a redémarré. Même lorsque j’étais un perroquet, pour moi, c’était vraiment merveilleux de voir un train qui marchait tout seul. Aruna, lui, était habitué au spectacle et n’en paraissait pas étonné outre mesure. Dans le train, les gens étaient silencieux, personne ne parlait à personne et on aurait dit qu’ils ne se connaissaient pas mais qu’ils allaient à l’enterrement d’une personne qu’ils connaissaient. Et c’est vrai qu’avec mes yeux de perroquet, je leur trouvais une mine d’enterrement. A la première station, le train s’est arrêté et quelques ouvriers sont sortis et à la deuxième station, il s’est arrêté à nouveau et Aruna est sorti avec moi, vu que j’étais sur son épaule. Aruna m’a dit que si nous continuons dans le train, nous arriverions devant la mine de diamant mais nous ne pourrions pas entrer dans la mine parce que l’endroit était gardé par des machines automatiques et chaque travailleur de Séro Péra était contrôlé. Aruna avait rendez-vous à huit heures trente avec Monsieur Van-Dam mais il était à peine six heures du matin, et il m’a dit : «Demi-Frère-des-Dieux, puisque nous avons du temps, je vais te faire connaître Séro Péra et ses merveilles, veux-tu ? » et j’ai dit « Avec plaisir » de ma voix de perroquet, et nous sommes sortis du tunnel par des escaliers mécaniques qui nous ont hissés dans une rue calme.
En traversant la rue, nous sommes entrés dans une grande galerie située juste en face de l’entrée du tunnel. Dans la galerie, des boutiques se suivaient les unes après les autres. Les vitrines étaient éclairées et derrière les vitrines, on pouvait voir des choses toutes plus merveilleuses les unes que les autres : des bijoux variés, des colliers, des bracelets, des montres, et des bagues lumineuses serties de diamants qui brillaient comme des étoiles ; des vêtements de toutes tailles. Il y avait aussi des boutiques de jouets pour enfants, des cinémas, et, sur les affiches, on pouvait voir des femmes et des hommes blancs avec des animaux. Les cafés et restaurants étaient animés et Aruna m’a dit que ce sont les travailleurs de la nuit qui les fréquentent parce que, à Séro Péra, les gens travaillaient jour et nuit et la ville même ne connaît ni jour ni nuit.
Juché sur l’épaule d’Aruna, j’ai regardé toutes ces belles choses avec émerveillement et je me suis demandé quand est-ce que nous pourrions les avoir à ciel ouvert dans notre pays.
Une fois sortie de la galerie, nous sommes arrivés sur une place éclairée. Au centre de la place, se trouvait un buste en marbre noir et sa tête est ornée d’un diadème de lumière blanche couleur de diamant. Le buste est protégé par une cabine de verre résistant parce que dans le diadème il y a une grosse pierre de diamant, la plus grosse jamais trouvée dans les mines de Séro Péra, paraît-il. C’était le buste du Père de Monsieur Van-Dam, fondateur de Séro Péra. En longeant la place, nous sommes arrivés au haut d’un escalier et tout en bas, un jet d’eau immense scintillait comme une grande fleur argentée et ses pétales jaillissaient dans le ciel couvert. Tout en bas de la rue, nous avons trouvé un immense parc avec les mêmes animaux que dans la jungle qui était au-dessus. Au nord du parc s’étendait la cité des travailleurs avec un hôpital, des pharmacies, un commissariat, une église et une immense salle des fêtes où les ouvriers viennent se reposer après leur dur labeur.
Aruna m’a montré Séro Péra et ses merveilles jusque vers huit heures et, quand l’heure d’aller voir Monsieur Van-Dam, arriva nous avons pris la direction de son domaine situé à l’extrémité sud de la ville.
Devant la maison du maître de la ville, il y avait des gardes en tenue militaire, mais comme ils connaissaient Aruna ils n’ont pas posé de problème. La maison était cossue, avec tout ce qu’on peut imaginer dans une maison de riche et sans penser que tout cela se passait dans une ville située sous la Jungle. Quand Monsieur Van-Dam m’a vu sur l’épaule d’Aruna, il était ravi, et il m’a pris et il m’a regardé dans tous les sens et il a caressé mes plumes et il a dit dans la langue du nord : «Biiyika baré tonon ! » c’est à dire « Garçon de la Jungle, c’est parfait ! ».
Sans attendre, il me donne un nom, et m’appelle Jako, et dit en français : « Jako et Joko, quel beau couple ils feront ! Ah, Monsieur Dubosc va être ravi ! » Ayant dit ça, et tout content de m’avoir, il demande à Aruna combien il veut être payé pour ce beau perroquet, c’est à dire pour moi, et Aruna hésite et ne sait pas ce qu’il doit dire. A ce moment, Monsieur Van-Dam appelle un de ses gardes et lui dit d’aller me déposer dans une cage à l’arrière de la maison sous un hangar aménagé. C’est ainsi que j’ai été isolé ce matin-là dans l’arrière maison et je n’ai pas su ni entendu ce qu’Aruna et le Maître de Séro Péra étaient en train de décider sur mon compte. J’avais beau essayer de m’évader de ma cage, ni mes serres ni mon gros bec recourbé ni mes bôs n’ont eu raison de ma cage en fer, parce que comme on était sous terre j’avais perdu tous mes pouvoirs qui n’ont d’effet que dans un monde à ciel ouvert, ce qui n’était pas le cas de Séro Péra.
Une fois placée en cage, je n’ai plus entendu parler d’Aruna. Pour la première fois depuis que je suis monté sur le trône de mon grand-père Dah Kpossouvi, me voilà prisonnier dans une cage sans savoir quand je pourrai être libre, ni si ce que je veux pourrait être réalisé. Tout ça parce que j’étais enfermé dans une cage qui se trouvait dans une maison que je ne connaissais pas et la maison elle-même était dans une ville située sous terre or mon bô ne marche que quand je suis à ciel ouvert. Les jours passaient ainsi et j’étais soigné par les gardes de Monsieur Van-Dam et sa famille, c’est à dire sa femme qui s’appelait Bettina et sa fille, Irène. Monsieur Van-Dam était aussi à mes soins. Irène aimait s’amuser avec moi ; elle passait son temps à m’apprendre le français. Elle me disait des phrases mot à mot en français et je les répétais. Elle voulait que j’apprenne beaucoup de mots français avant de partir en France. Et elle m’encourageait en me gavant de fruits secs. Ses parents la félicitaient en disant : « Oh oui, c’est Monsieur Dubosc qui va être content ! » ou bien : « Joko et Jako, quel beau couple de cinéma ! » Mais malgré tous les fruits que je mangeais ; moi qui naguère faisais beaucoup de choses pour les autres, je n’étais pas content du tout parce que, pour la première fois, je ne pouvais rien faire pour moi-même.
Après deux semaines en cage, un beau matin, Monsieur Van-Dam me conduit dans une clinique pour animal. On est parti à pied parce que la clinique n’était pas loin du domaine de Monsieur Van-Dam. Le docteur, Monsieur Ropke, m’inspecte en projetant de la lumière d’une petite lampe dans mes yeux, et il me pèse et dit à Monsieur Van-Dam : « C’est un beau spécimen, c’est ok pour le voyage. » Puis le docteur signe un papier comme quoi je suis en bonne santé et il remet ça à Monsieur Van-Dam. Comme le docteur avait dit « c’est ok pour le voyage», je croyais que le jour de mon départ pour la France était proche et j’exultais secrètement mais je me trompais ; après cette visite du docteur, j’ai encore passé un certain temps dans la cage à manger des fruits et à jouer avec Irène et sa mère, et à apprendre le français. Les nuits, je ne dormais presque pas, je passais le plus clair de mon temps à penser à mon village, à mon clan, à ma famille ; je pensais à mes femmes et à ma mère, je pensais à mes enfants, et je mesurais la difficulté de mon aventure. Mais j’étais décidé à retrouver Montcho parce que sans lui, et sans le breuvage de la joie, je ne voyais pas comment je pouvais satisfaire mes femmes, et elles continueront à se battre, et elles ne vivront plus comme des sœurs.
Un soir, il est arrivé quelque chose qui m’a donné de l’espoir. Monsieur Van-Dam est venu avec un téléphone devant ma cage. A l’autre bout du fil, c’est Monsieur Dubosc et Monsieur Van-Dam appuie sur un bouton et j’entends un chien qui aboie. Et il me dit : « Jako dis un mot à Joko ! » et je dis « Bonsoir Joko ! » Joko aboie plusieurs fois pour me saluer. J’étais content. Pour la première fois depuis sa disparition, j’ai pu entendre la voix de Montcho et je savais qu’il existait quelque part en France et qu’un jour je pourrais le trouver. Montcho ne savait pas que c’était moi ; s’il savait, il pourrait refuser de me voir avant même que je ne lui dise pourquoi je le cherchais ; et ni Monsieur Van-Dam ni Monsieur Dubosc à l’autre bout du fil, quelque part en France, ne savaient eux non plus qu’ils avaient affaire à deux hommes et que l’un des deux hommes était le maître de l’autre. Pour eux, nous n’étions que deux bêtes de cinéma un point c’est tout.
Une semaine jour pour jour après cet étrange contact avec Montcho, un soir, Monsieur Van-Dam m’a changé de cage. Ma nouvelle cage était plus petite et quand Bettina et Irène m’ont vu dans cette petite cage, elles ont commencé à pleurer et j’ai su que j’allais enfin quitter la maison Je ne m’étais pas trompé ; à la tombée de la nuit, Monsieur Van-Dam a mis ma cage dans sa voiture et nous sommes sortis de son domaine pendant que ses gardes étaient au garde-à-vous. Sa voiture était une voiture mercedes confortable, la température dedans était bien réglée, et il faisait doux. Monsieur Van-Dam a mis de la musique. C’étaient un Monsieur et un garçon qui chantaient en l’anglais, je me souviens de la douce voix de l’enfant qui disait : « But I love you dady » et le Monsieur répondait « Cause you are my baby. » Pour faire plaisir à Monsieur Van-Dam je jouais au bon perroquet et je disais moi aussi : « But I love you dady » et Monsieur Van-Dam était content de moi. « Ah, disait-il sans arrêt, c’est Monsieur Dubosc qui va être content !»
Nous avons roulé ainsi une demi-heure en écoutant de la musique puis la voiture s’est mise à descendre en pente douce pendant quelques minutes et enfin nous sommes arrivés à un endroit calme et désert. Là, Monsieur Van-Dam s’arrête devant un escalier en colimaçon, et sort de la voiture avec moi. L’escalier est haut et très étroit et Monsieur Van-Dam monte une à une les marches en tournant sur lui-même et cela me donne le vertige. Enfin, l’escalier débouche sur un terrain vague. C’est une immense esplanade goudronnée et au milieu, il y avait un petit avion. Au bout des ailes de l’avion des feux oranges clignotaient sans arrêt. Monsieur Van-Dam s’avance vers l’avion et deux hommes viennent à sa rencontre. L’un d’eux ressemble à un boxeur ; fort et musclé, il porte une culotte courte et une chemise de toile rouge. L’autre mince et grand, est tout de blanc vêtu, veste et pantalon avec képi assorti : c’est le pilote.
Monsieur Van-Dam les salue et donne ma cage à l’homme fort avec mon papier médical en disant : « Pour Monsieur Dubosc des studios de Joinville !» et je répète en bon perroquet, je répète la même chose. « Dites donc Monsieur Van-Dam, s’écria le pilote émerveillé, vous avez là ce qu’on appelle un oiseau rare ! » Mais moi, je ne me prenais pas pour un oiseau rare, j’avais répété ça pour retenir l’adresse de Montcho.
Ayant laissé Monsieur Van-Dam et le pilote au pied de l’avion, le boxeur est monté à bord de l’avion avec moi. Là, il fixe ma cage dans un coin à l’arrière et la cage ne pouvait plus bouger ; ensuite, il ouvre la cage et, de sa grosse main, il me caresse le bec et je dis encore : « Pour Monsieur Dubosc des studios de Joinville ! » Et tout content de m’entendre ainsi parler, il s’en va en oubliant de fermer la porte de ma cage.
Une demi-heure plus tard, l’avion a démarré en faisant un grand bruit. Le bruit n’était pas fort pour les hommes mais comme j’étais un perroquet, je sentais qu’il était très fort ; malgré ça, j’étais très content de partir en France. Quand l’avion est monté dans les airs, j’étais encore plus content, j’étais sûr que plus rien ne pouvait m’arrêter sur le chemin qui conduit vers Montcho.
A suivre
© Copyright, Blaise APLOGAN, 2006
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.