Le 47 ème sommet de la CEDEAO s’est ouvert hier à Accra au Ghana sous la présidence de Monsieur John Dramani Mahama, Président en exercice. Outre le président ghanéen, le sommet a réuni les chefs d’Etat burkinabé, Michel Kafando; ivoirien, Alassane Ouattara; malien, Ibrahim Boubacar Kéita; nigérien, Mahamadou Issoufou; togolais, Faure Essozimna Gnassingbé; nigérian, Goodluck Ebele Jonathan; libérien, Ellen Johnson Sirleaf, et sierra-léonais, Ernest Bai Koroma ; sénégalais, Macky Sall, qui devait reprendre le flambeau. La réponse est simple : Yayi Boni avait d’autres chats à fouetter. Croyant dur comme fer à la victoire de son candidat au perchoir, il était en retraite de surveillance. Entre Parakou et Cotonou, Yayi Boni retenait personnellement en garde à vue les députés à qui il avait arraché des procurations à prix d’or. Quand on a payé si cher pour s’assurer de la victoire dans un combat décisif pour son avenir et son devenir, on ne peut pas se permettre de prendre de la distance, pendant que se déroulait l’événement capital pour sa quiétude politique. Le drame ou plus exactement le psychodrame de l’élection du président de l’Assemblée nationale dont il était un protagoniste virtuel devrait se dérouler sous sa surveillance de tous les instants. Raison pour laquelle, Yayi Boni a faussé compagnie à ses collègues de la CEDEAO ; lui qui pourtant aime à parader en ancien président de l’Union Africaine, titre signalé par sa tenue complet bleu, sur chemise blanche et cravate rouge. Mais pour lors, l’heure était grave : entre la calebasse et la bouteille, Yayi Boni sait ce qui est le plus lourd et a fait son choix ! Botchwey Addo |
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