Menaces »Alors que j'étais encore en train de déterminer où je me trouvais, nos ravisseurs sont venus et nous ont demandé de boire de l'eau d'un récipient sale que j'ai refusée. Ils ont menacé de me tuer si je continuais à leur tenir tête mais j’ai refusé, et ils ont juré que je serai la première à être sacrifiée. »Heureusement, après les menaces, ils m'ont laissé pour aller vers une autre victime indiquant que rien ne les arrêterait de me sacrifier, le moment venu. Plus tard, ils ont enlevé tous nos vêtements, mis à nu, et rasé nos cheveux qu’ils plaçaient dans un pot. »Ils ont également apporté une autre série de victimes dans la forêt aux environs de 09h00. J'étais en mesure de connaître l’heure à partir d’une grande horloge murale placée devant nous. Ce nouvel ensemble inclut une jeune femme et un homme dont les cheveux étaient déjà rasés. Ils ont ensuite rasé aussi nos parties intimes et sous les aisselles en vue de leur rituel.
L'expérience d'une autre victime »Quelques heures plus tard, j'ai été surprise de voir une autre victime, une femme, qui me dit qu'elle avait passé plusieurs mois en captivité. Elle me félicite de n’avoir pas bu l'eau fétide qu’ils m'ont présentée disant que si je l'avais bue, j'aurais été transformée en une zombie qui accepterait sans broncher toutes leurs revendications. La dame m’apprend qu’elle était mère de quatre enfants. Elle avait été capturée avec ses quatre enfants sur le chemin de l'église un dimanche matin. Trois de ses enfants, m’a-t-elle dit, ont été abattus. »Par la suite, ils ont apporté la marmite où nos cheveux ont été mis et ont essayé de nous forcer à réciter des incantations. Plus tôt, avant cela, j'avais vu une jeune femme, un scorpion tatoué sur le bras droit, qui était traînée devant le pot et à qui un bourreau donnait l’ordre de réciter ces incantations, mais la femme a crié « Jésus! » Lorsque l'homme qui effectuait le rituel a vu le tatouage sur le corps de la femme, il a refusé d'accomplir les rites sur elle, disant que son sang était déjà contaminé. »A ce stade, nous avons remarqué qu'il y avait différents seaux réservés aux parties sensibles du corps humain comme la tête, les oreilles, les parties génitales, etc. qu’ils avaient placés sur un égorgeoir de boucher. La femme audacieuse nous dit que les politiciens et les ritualistes se bousculent à l'endroit pour acheter ces pièces prisées qui servent à confectionner leurs charmes, amulettes et autres gris-gris, gage de leur pouvoir. Ma liberté »Pendant tout ce temps, un des ritualistes me regardait à mon insu. À un moment donné, quand j'ai refusé de réciter les incantations, l'homme qui ressemblait à leur chef a ordonné que je sois battu. Ce qu'ils ont entrepris de faire avec un zèle enragé. Pendant qu'ils me battaient, je criais solidairement "Jésus! " J'ai même décliné maints noms et attributs de Dieu. »Heureusement, en entendant ma voix stridente appelant le créateur, leur chef s’est précipité et a ordonné aux garçons de me jeter à l'arrêt de bus le plus proche. » Les membres du gang m'ont jeté à l'intérieur du bus et m'ont déposé à l'arrière du marché Agbara. Encore sous le choc, j’ai marché de là jusqu’au Collège d’État d’Ijanikin où j’ai été demander de l’argent à une de mes connaissances qui habitaient là. C'était comme un cauchemar, mais je l'ai vécu et survécu par la grâce spéciale de Dieu. Je ne vais pas souhaiter à mon pire ennemi de vivre ce que j'ai vécu, car c’était tellement traumatisant. C'est pourquoi je lance un vibrant appel aux agences de sécurité de passer à l'action et de faire un raid sur tous ces repaires cachés où des personnes sont toujours retenues contre leur gré, impuissants, et attendant d'être secourus »
Traduit par Binason Avèkes
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