La première journée effective de la Conférence nationale du Nigeria a planché sur les questions de procédure. Et les discussions ont mis en lumière les craintes des uns et les a priori des autres, avec l’ombre portée d’une difficulté à faire de la conférence nationale un moment institutionnel dynamique et novateur Au cours de leur tout premier débat les délégués n'ont pas réussi à s'entendre sur la façon de parvenir à un consensus sur leurs décisions, ce qui a amené le président de la conférence, le juge Idris Legbo Kutigi, à reporter les discussions sur la question pour plus tard. Le débat sur le consensus met en évidence l'une des lignes de fracture dans le pays, qui opposent les délégués du nord à leurs homologues du sud. Alors que les délégués du Nord ont déclaré que les résolutions de la conférence devraient être retenues sur la base d’un vote à 75% ( trois-quarts), leurs homologues du Sud ont penché pour un vote à la majorité des deux-tiers, soit 66 pour cent des participants, qui est de pratique universelle, selon eux Outre le débat sur les règles, la conférence a annoncé les commissions à mettre en place. Parmi elles, il y a le Comité sur la dévolution des pouvoirs, le Comité de la sécurité nationale ; la Commission de l'environnement, le Comité sur la politique et la gouvernance ; le Comité sur la sécurité sociale ; la Commission des transports ; le Comité de la science et le Comité du commerce, de l'investissement et de la technologie ; le Comité de l'agriculture ; le Comité sur la société civile , le comité du travail et du Sport ; le Comité sur les restructurations et les formes de gouvernement politiques ; le Comité sur les questions électorales ; le Comité de la politique étrangère et les questions de la diaspora ; le Comité sur le foncier et la Frontière terrestre et national ; le Comité de l'énergie ; le Comité sur la religion ; le Comité sur les finances publiques et la production des recettes ; le Comité sur l'immigration ; le Comité sur la fonction publique et le Comité sur le droit, la justice, les droits humains et les réformes juridiques . La séance a été levée à 18h10 hier pour reprendre aujourd'hui. Cet argument en dit long sur les soupçons d’un agenda caché que certains prêtent à Jonathan. Dans la bouche d’un ancien gouverneur du sud-sud partisan de maintien de l’actuel président, il pave le chemin et trahit peut-être les arrière-pensées d’une perpétuation au pouvoir… Binason Avèkes |
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.