Radio Babilown 1: Cliquer ici pour une lecture audio de l'article Il y a famine et une vieille femme pauvre a mis des tessons de bouteilles à cuire dans sa cocotte. Pourquoi cette cuisine insolite, lui demande-t-on et elle répond : « cuire est toujours mieux que ne rien cuire, car si vous ne cuisez rien, il vous en cuira. » Sans doute la crise est celle des contradictions des intérêts égoïstes de quelques-uns ; l'éclatement des injustices et des frustrations du grand nombre. La crise a probablement une nature dialectique dont le peuple doit se saisir. Mais en attendant ce saisissement par le peuple, il y a crise, et ça nous occupe. Tout le monde en parle. Et il y a même dedans quelque chose qui tient du cogito : « je suis en crise donc j'existe. » Quelque chose d’existentiel qui évoque les grands pays du monde, la France, l'Italie, etc. où on parle de crise économique ou politique. Et les gloseurs de tout acabit ont de quoi étancher leur soif de parole et dépenser leur salive ou noircir des papiers ; un coup pour trouver une solution de sortie ; un coup pour en expliquer les desseins cachés. Les hommes politiques de tous bords se démènent pour résoudre la crise. D'autres en profitent pour se mettre en scène, ressusciter de leur mort subite due à leur indignité notoire. Et elle continue quand même la crise car elle a toujours été là la crise depuis 2006. Et Yayi Boni, qui est un « critophage » en a toujours besoin pour cacher ses crimes, ses insuffisances et ses excès. Radio Babilown 1: Cliquer ici pour une lecture audio de l'article Aminou Balogun |
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