|
Le Chef de l’Etat est allé immédiatement vers la Cour d’Appel. Il en avait le droit. Mais attention. Tout en allant vers la Cour d’Appel, il aurait dû libérer les personnes concernées. .. La Cour d’Appel confirme la décision du juge Angelo Houssou. On sait que Dame Zoubérath Kora est encore en prison, le docteur Mama Cissé est encore en prison. M. Johannes Dagnon et l’ex-ministre Moudjaïdou Soumanou sont encore en prison. Voilà des décisions de justice aussi fortes que celle prise à Paris qui sont restées sans effet. Et j’accuse le Chef de l’Etat, et j’assume mon accusation, de bafouer notre Constitution et d’être coupable aujourd’hui de haute trahison. Dixit Roger Gbégnonvi |
Vous avez mis le doigt sur la cause de 90% des problèmes de nos parodies de démocratie. Tout le monde est formaté dans un contexte de non-respect des règles...Comme le dit un proverbe Adja, " le tissu blanc qui nage dans l'huile de palme, n'en ressort jamais blanc." Avo é lè amin vovo...."
Lorsque nous nous saisirons véritablement de l'essence de la démocratie, alors seulement nous serons prêt de marcher vers le progrès durable...
Rédigé par : Thomas Coffi | 10 décembre 2013 à 20:52
C'est terrible le manque de rigueur logique ou intellectuel de nos soi-disant intellectuels. Soit le Bénin est une autocratie alors, il n'y a plus rien à dire, ni même à accuser Yayi ; ou soit le Bénin est une démocratie et un état de droit alors dans ce cas on ne peut pas dire qu'il appartient au chef de l'état de libérer des détenus, qui ont affaire avec la justice. On peut l'accuser de faire opposition de façon illégale à leur libération, c'est-à-dire en fin de compte de substituer sa volonté au fonctionnement normal de la justice, et d'être le juge suprême, unique et ultime du pays.
Rédigé par : B.A. | 09 décembre 2013 à 18:44