La Cour suprême du Ghana envisage d'entendre les plaidoiries finales mercredi sur le différend concernant l'élection présidentielle de Décembre 2012. Chacune des deux parties aura 30 minutes pour présenter son cas devant les juges. Selon la Constitution, le tribunal doit rendre sa décision dans les 15 jours après que les plaidoiries sont terminées. Le Vice-ministre de l'Information Felix Ofosu-Kwakye affirme que le gouvernement a mis en place une sécurité supplémentaire pour s'assurer que le pays reste calme après la décision de la Cour suprême. «Notre gouvernement a mis en place les mesures nécessaires pour s'assurer d’empêcher toute action des fauteurs de troubles ou des groupes de personnes qui peuvent vouloir s'engager dans des actes attentatoires à la paix", a déclaré Ofosu-Kwakye. " Les agences de sécurité se sont entraînés pour contrer toute explosion de violence. Le gouvernement est prêt et nous nous attendons que tout se déroule sans heurts dans les prochains jours. " Certains Ghanéens ont exprimé leur inquiétude qu'il pourrait y avoir des affrontements violents entre partisans de partis politiques rivaux après la décision du tribunal. Monsieur Ofosu-Kwakye n’est pas de cet avis. «Le gouvernement ne prévoit pas trouble à la suite de la décision de la Cour suprême", a déclaré le vice-ministre Ofosu-Kwakye. «Nous avons eu six élections depuis 1992 et à chaque fois les résultats ont été acceptés sans aucune difficulté ou sans recours à la violence. Donc, nous ne prévoyons pas que la situation soit différente ". Monsieur Ofosu-Kwakye a souligné l'importance de l'appel du président Mahama aux citoyens à accepter le verdict de la Cour suprême.
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"Le président a clairement énoncé le point de vue du gouvernement, dans la mesure où nous ne prévoyons pas de problèmes." Les observateurs étrangers ont souvent fait l'éloge de la démocratie au Ghana. Certains analystes estiment que la requête de la Cour suprême pour contester l'élection présidentielle pourrait renforcer la démocratie dans le pays. Selon le Ministre les Ghanéens doivent respecter les traditions démocratiques du pays. "Nous exhortons le peuple du Ghana à maintenir cette réputation enviable en ne s'engageant pas dans des actes qui pourraient abîmer notre bonne réputation dans la communauté internationale, parce que si les gens se livrent à la violence et déchirent le pays, nous serons tous perdants en tant que peuple, car aucun gouvernement quel qu’il soit ne peut fonctionner correctement dans une atmosphère de chaos ", a déclaré Monsieur Ofosu-Kwakye.
amené et Trad. par Binason Avèkes
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