Analyse factorielle
International Colleges & Universities est un moteur de recherche international de l'enseignement supérieur international et un répertoire des Universités et Ecoles supérieures dans le monde. 4icu.org recense 11,160 Ecoles supérieures et Universités de 200 pays selon leur indice de popularité sur le Web. Le but de ce site est de fournir un classement approximatif des Universités et Etablissement d’enseignement supérieur dans le monde basé sur la popularité de leurs sites Web. Cette mesure vise à aider les étudiants internationaux et le personnel universitaire à comprendre la popularité d'une Université / Ecole spécifique dans un pays étranger. Sur la base de ses critères, et suivant sa méthodologie, 4 icu.org a, comme elle le fait depuis 2005, recensé les 100 “meilleures universités” en Afrique pour 2013. FN = Fréquence Nationale ; VPU = somme de {[i= 1 à FN] des (1/i) } ; CPU= 5, 19 ; PPU= VPU/CPU ; IPN = PPU/ FN. Comme on le voit cette analyse a permis de resituer les nations par rapport aux performances de leurs universités. Il n’a pas suffi d’avoir une fréquence élevée dans le tableau initial pour relever d’une nation dynamique ou populaire sur le plan universitaire. Mais rares sont les nations à forte fréquence qui ne conservent pas un palmarès honorable. De l’Absence du Bénin Les pays du golfe du Bénin, comme le Ghana, le Nigeria, le Togo, la Côte d’Ivoire et le Bénin ont des palmarès variables. Les pays anglophones sauvent les meubles, même si, comme dans le cas du Nigeria le palmarès est en deçà de ce qu’on est en droit d’espérer de la nation la plus peuplée et la plus riche de la région, sinon de l’Afrique. Le Ghana détient une position honorable ; mais les pays francophones, même la Côte d’Ivoire, sont aux abonnés absents. Si on considère que le Togo est un très petit pays qui a connu la dictature pendant plusieurs dizaines d’années, on peut ne pas être surpris du peu de dynamisme de son université. De même la Côte d’Ivoire qui a traversé une crise politico-ethnique d’une dizaine d’années, marquée par des conflits, des coups d’Etat, la division ethnique, et une guerre d’intervention étrangère n’avait pas le cœur a penser au dynamisme de son université, fut-ce même dans l’univers virtuel du Web. Reste le Bénin dont on ne comprend pas qu’il soit inexistant dans cette liste, lorsqu’on sait que des pays francophones comme le Sénégal, mais encore plus le Burkina Faso y sont présents et en bonne place. De quelque façon qu’on l’interprète, la chose n’est pas étonnante. Ce pays était naguère le quartier latin de l’Afrique, à l’ère de l’Internet, avec son président bidon et son gouvernement farfelu dit du changement ou de la refondation, il en est devenu le quartier crétin. L’argent qui aurait pu être utilisé pour développer l’Université est utilisé par le président pour voyager non stop depuis 7 ans, pour acheter les consciences favorables à son élection, sa réélection et bientôt sa perpétuation au pouvoir. De même, si on s’en tient au seul critère du dynamisme sur le web, en raison de nos moyens réels limités, ce qui aurait dû être un substitut efficace a été étouffé, négligé, méprisé, tout simplement parce que le Président n’aime pas ce Web où toutes les opinons peuvent s’exprimer notamment ceux qui l’y critiqueraient. Dans les média traditionnels, il a installé un monopole et a enfermé l’opposition dans un silence nécropolaire, comment voulez-vous qu’il ait le web en odeur de sainteté, quand bien même ce moyen pourrait s’avérer un formidable outil de développement. C’est que l’homme n’a cure des outils de développement. La LEPI était censé être et pouvait être, en cheville avec les nouvelles technologies de l’information, un outil de développement ; c’est du moins ainsi que le qualifie même la rhétorique démagogique de ses affidés, mais au finish, vous voyez ce qu’il en a fait : un outil d’obscurantisme et de duperie politique. Voilà pourquoi le Bénin est absent de la liste au grand étonnement de nos voisins Burkinabè. Faut-il s’en contenter ? Evidemment non : cela donne aux Béninois une raison de plus pour bouter dehors le gouvernement médiocre qui l’enfonce chaque jour dans les ténèbres et la honte, ainsi que son président loufoque, usurpateur et incapable. Binason Avèkes |
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