Il a été un pionnier dans maints domaines de la pensée et de la littérature. Il fut un bâtisseur d'institutions et d'organisations fondatrices. Bien qu'un certain nombre d'Africains de part et d’autre du Sahara avait publié des œuvres de fiction en anglais avant la parution de « Things Fall Apart » en 1957, il a fallu le roman d'Achebe pour donner une impulsion à ce qui est aujourd'hui connu dans le monde comme la littérature africaine. Le livre est devenu le premier titre de la collection African Writers Series des Editions Heinemann, dont Chinua Achebe deviendra le fondateur et directeur. « Things Fall Apart » son œuvre la plus connue dresse le portrait d'un homme trop fier pour admettre l’échec mais dont l’espace d’expression se réduisait au fur et à mesure que le pouvoir colonial britannique s’installait. « No Longer at Ease » décrit un homme qui, bien qu’ayant fait des études en sciences humaines, était dépourvu de sentiments humains. Il s'est retrouvé en ligne de mire de l’Administration coloniale, non pour des raisons politiques, comme les Nkrumahs et Kenyattas, mais pour avoir pris un pot de vin en tant que membre du Bureau d’octroi des bourses d'études. « Arrow of God » le plus grand roman d'Achebe, de son propre aveu, décrit un homme têtu qui, dans sa colère contre un Administrateur colonial, abandonne son peuple. « A man of The People » est léger et n'a pas la gravité des autres œuvres. « Anthills of the Savannah » est l'acceptation par Chinua Achebe du Nigeria d’après la guerre civile. Il s'agit d'un Nigeria frappé par une diarrhée dont il ne se remettra jamais. Les collections de Nouvelles sont inégales dans leurs réalisations. Sa poésie inspirée par la guerre civile a fait grand cas de la catastrophe humanitaire consécutive à celle-ci. Chinua Achebe a également écrit des livres pour enfants avec, comme d'habitude, de bonnes raisons de le faire. Il avait cherché des livres convenables pour ses enfants et s’est rendu compte que les livres existants défiguraient l’image de l’Afrique à un tel point qu’il ne pouvait pas exposer ses enfants à leur lecture. Le meilleur de ces livres « How the Leopard got its Claws » écrit en collaboration avec John Iroaganachi, va au-delà de son symbolisme ethnique pour s’imposer comme un conte efficace pour petits et grands.
La postérité décidera si Chinua Achebe a réalisé ou non ses ambitions littéraires. Mais l’homme a provoqué assez de personnes à l'intérieur comme à l'extérieur de l'Afrique pour lui répondre. Ses essais initialement écrits pour soutenir ses ambitions littéraires se sont éloignés de la littérature et ont été happés par la politique ethnique. Chinua Achebe restera comme l'un des pionniers et fondateurs des institutions clés pour l'émergence et le maintien de la littérature africaine en particulier, et des questions politiques et sociales africaines en général.
source
Œuvres de Chinua Achebe
Novels
Short stories
- Marriage Is A Private Affair (1952)
- Dead Men's Path (1953)
- The Sacrificial Egg and Other Stories (1953)
- Civil Peace (1971)
- Girls at War and Other Stories (including "Vengeful Creditor") (1973)
- African Short Stories (editor, with C.L. Innes) (1985)
- Heinemann Book of Contemporary African Short Stories (editor, with C.L. Innes) (1992)
- The Voter
Poetry
- Beware, Soul-Brother, and Other Poems (1971) (published in the US as Christmas at Biafra, and Other Poems, 1973)
- Don't let him die: An anthology of memorial poems for Christopher Okigbo (editor, with Dubem Okafor) (1978)
- Another Africa (1998)
- Collected Poems Carcanet Press (2005)
- Refugee Mother And Child
- Vultures
Essays, criticism, non-fiction and political commentary
Children's books
- Chike and the River (1966)
- How the Leopard Got His Claws (with John Iroaganachi) (1972)
- The Flute (1975)
- The Drum (1978)
source wikipedia
Amené Traduit et réalisé par Binason Avèkes
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