DECLARATION DES PARTICIPANTS AU MEETING ORGANISE PAR LA CONVENTION PATRIOTIQUE DES FORCES DE GAUCHE (CPFG) le 12 février 2013 sur les Tripatouillages des Concours d’Etat.
Dans le souci de pourvoir l’Administration béninoise de personnel, le gouvernement a organisé des concours de recrutements au profit des ministères. Ainsi furent organisés ceux au profit du Ministère des Finances et de l’Economie les 28 juillet et 25 Août 2012 ; ils ont donné lieu à deux résultats différents qui furent publiés par deux communiqués identiquement signés de Mme la ministre du Travail et de la Fonction Publique, KORA-ZAKI et tous deux référencés sous le même n° 49/MTFP/DC/SGM/DGFP/DRAE/STCD/SA du 31 Décembre 2012. En rapport avec le caractère chaotique des résultats des concours d’Etat dans le passé, la FESYNTRA-FINANCES avait demandé à la Ministre du Travail et de la Fonction Publique d’être associée à leur organisation. A sa suite d’autres organisations syndicales, (la CSTB) et de jeunes (l’UNSEB) ont également exigé le contrôle par les travailleurs. Elles ont reçu l’opposition systématique et absolue de la Ministre KORA-ZAKI, qui avait déclaré prendre toutes ses responsabilités en la matière. Malheureusement, en lieu et place de ses responsabilités, nous n’avons vu que l’organisation de magouilles ayant abouti à la redistribution des postes à pourvoir entre les organisateurs au profit des progénitures de leurs parrains politiques, de leurs parents et amis et même à leur propre profit, laissant à leur triste sort les enfants des pauvres et ceux des non-applaudisseurs du pouvoir en place ; toute chose qui fait croire à ces enfants que la situation sociale ou le choix politique de leurs parents sont les seules causes de leurs malheurs ou de leurs échecs, évidemment pour ceux d’entre eux qui auront bien travaillé et devraient être en droit d’espérer réussir si ces CRIMINELS effrontés frappés d’indignité, d’irresponsabilité et de honte, ne les avaient condamnés d’avance à l’échec irrémédiable. Quel crime auraient donc commis ces candidats si non que de n’avoir pas choisi de naitre des puissants du pouvoir en place ou des organisateurs des concours, KORA-ZAKI, VIDEHOUENOU David et autres MALICK Abdul Aziz ou de n’avoir pas choisi comme géniteurs des parents indignes, dénudés de toutes valeurs morales et éthiques, applaudisseurs des affres du pouvoir politique et ayant connecté leur intelligence à leur ventre et à leurs intérêts personnels et égoïstes. Ces criminels ont démontré aux enfants et autres candidats que l’essentiel n’est pas de bien travailler, mais plutôt accepter de se vendre, de vendre sa conscience et oublier toute morale ou toute éthique. De telles pratiques de ceux qui nous gouvernent ne peuvent que susciter indignations, frustrations et amertumes, protestations et révoltes.
Les participants, après avoir fustigé ces actes criminels, manifesté leur indignation et leur râle-bol, - Condamnent avec véhémence cette pratique irresponsable, ignominieuse dont leurs acteurs ne semblent même pas en mesurer les conséquences fâcheuses à travers leurs propos (ceux du Directeur de la Programmation, de la Prospective du Ministère du Travail et de la Fonction Publique, Monsieur MALICK Abdul Aziz ceux du Directeur du Recrutement des Agents de l’Etat, Monsieur Garba YAYA ) ou leur silence coupable ( Chef du Gouvernement lui-même) - Dénoncent les justifications régionalistes dont tentent de se couvrir les auteurs de ces forfaits ; - Félicitent toutes les organisations qui dénoncent ces actes ignominieux, et - Exigent : L’annulation des différents concours d’Etat organisés par les mis en cause, plus particulièrement ceux au profit du Ministère des Finances et de l’Economie ; La reprise de l’organisation des dits concours, et ce, sans frais pour les candidats ; L’implication des organisations syndicales dans l’organisation et le contrôle des concours de recrutement d’Etat La démission de Madame KORA-ZAKI LEADY Mèmouna, Ministre du Travail et de la Fonction Publique; La destitution et la poursuite de toute la gangrène que constituent tous ceux qui sont concernés par ce honteux crime contre notre peuple et leurs violations de l’article 8 de la constitution du Bénin qui dispose : « La personne humaine est sacrée et inviolable. L’Etat a l’obligation absolue de la respecter et de la protéger. Il lui garantit un plein épanouissement. A cet effet, il assure à ses citoyens l’égal accès à la santé, à l’éducation, à la culture, à l’information, à la formation professionnelle et à l’emploi.» ; La déclaration à jamais incapable d’exercer une fonction publique de cette pègre gangréneuse que constituent ces personnes mises en cause. Appellent à la poursuite des manifestations de protestation par toutes les couches de populaires jusqu’à la satisfaction totale des revendications ci-dessus. Fait à Cotonou, le 12 Février 2013 LES PARTICIPANTS
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