Disgrâce n'est pas grâce : à propos de l'Affaire Me Lionel AGBO.
J'appelle les uns et les autres à de la prudence afin de ne pas confondre disgrâce et grâce. Le communiqué de la Présidence de la République au sujet de cette affaire, si, il est authentique et maintenu, est un acte dangereux et très grave. Une République n'est pas un royaume, un royaume n'est pas une jungle, une jungle n'est pas sans règle et sans principe. Dieu n'a laissé aucun endroit sans code. Même la nature est codée! Ce qui se passe est inquiétant. Je me vois dans l'obligation de rompre la sobriété qui est la mienne depuis mon entretien majeur du 26-08-2012 en ce qui concerne les prises de position politique large public sur les gros dossiers qui intéressent l'intérêt général. Le Président BONI YAYI, prend trop de liberté avec notre démocratie et plus grave avec la Constitution. Il sabote ainsi l'image du Pays et jette des discrédits sur l'Etat. Il inquiète de la sorte la Nation. En réalité, il n'est possible, aucune dissociation entre ce manège mal cousu sous l'emballage de grâce et toute la malice contre d'autres citoyens forcés à l'exil dans d'autres mises en scène tragi-ridicules. Si, j'avais observé un silence non compatissant contrairement à bien d'acteurs politique, je pense dénoncer les dessous de ce communiqué suspect. Des questions doivent être posées : Pourquoi un tel acharnement contre Me AGBO ? Qu'est-ce que Me AGBO a dit que quelqu'un peut nier dans ce pays? Non seulement, l'endroit dont parlait Me AGBO est corrompu, mais il est gorgé de pourritures et de délinquants ! Quel air a-t-elle à présent notre justice, maintenant et surtout devant son verdict et devant ce communiqué de la Présidence de la République? Cette pseudo-grâce, porte deux disgrâces l'une grave à notre justice et l'autre humiliante pour tout le pays. En réalité c'est pour se servir de cet acte comme moyen dans le besoins désespérés d'asseoir les artifices contre Patrice TALON et consorts que tout ce faux-coup est encore en cours contre l'intelligence de nous tous. La méthode abrupte, le contexte des persécutions juridico-policières, artificiellement lancées contre Me AGBO, certains de ses proches et familles contrastent bien avec un tel communiqué. Un jeu est en train de nous être caché. Regardons bien les événements plus avec notre raison, la somme de nos expériences et plus seulement avec nos seuls yeux. La semaine prochaine, le Président BONI YAYI se rendra en FRANCE. En grande partie en visite d'affaire. Mais, il est prévu qu'il rencontre des Autorités françaises même au plus haut niveau. N'y a t'il pas un lien sérieux entre ce voyage et ce faux-coup de pseudo-grâce? Tout est maladroit sur toute la ligne. Quelle salade politique sert-on à la table de la justice en brandissant simultanément : " le retrait de plainte" et " l'octroi de grâce"? Toute procédure bafouée! Je sais que ce canal du net n'est pas ce que je sais me servir le plus pour aller dans plus de détails. Pour cette raison, je promets dans un très bref délai me pencher sur ce sujet en principal et sur bien d'autres dans ma toute prochaine sortie publique. En attendant, il doit être dénoncé l'attente de tout bénéfice dans ce commerce ignoble non seulement pour humilier le Peuple et la Justice, mais ruiner politiquement et moralement quelqu'un qui ne se sent ni coupable, ni condamné, Me AGBO. Aucun gain ne doit être tiré de cette disgrâce pour tenter de colmater la nature obsolète et grossière des artifices contre d'autres citoyens poussés à l'exil ou en voie de l'être... Je suis inquiet ! Non seulement pour Me AGBO ! Inquiet pour la suite! À suivre Candide Armand - Marie AZANNAI.
|
|
|
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.