La fraude aux concours de la fonction publique agite l'opinion béninoise depuis plusieurs semaines. Elle constitue une source de déstabilisation à la cohésion nationale et ce en raison du double caractère délictuelle de ces actes. Cette fraude est un délit grave, une forfaiture d’État dans la mesure où elle est organisée par les représentants de l'État, fonctionnaires, directeurs de ministère voire même ministre de tutelle. Le seul fait de donner la place qui leur revient de par leur mérite à d'autres personnes moins méritantes ou pire, qui n'ont même pas participé au concours, cette préemption autoritaire et frauduleuse est un crime, crime contre le mérite, atteinte aux droits des citoyens, un encouragement à l'injustice et à la médiocrité. Elle doit être dénoncée avec la plus grande vigueur et punie dans les rigueurs de la loi conformément aux exigences d'un État de droit. Même si la possibilité de telles manipulations grossières laisse perplexe quant à l'effectivité d'un État de droit dans notre pays. Mais les fraudes incriminées ne sont pas des actes simplement frauduleux, car elles ne se sont pas bornées à substituer de façon aveugle un citoyen alfa non méritant, parent ou ami des initiateurs de la fraude, à un citoyen lambda méritant, choisi au hasard. La supercherie et la fraude sont d'inspiration régionaliste. Les gens qui en ont bénéficié sont tous du Nord, comme la ministre de tutelle et probablement ceux qui ont agi sur ses ordres. Et c'est là où le bât blesse car si l'injustice d'une fraude aveugle, comme tout ce qui touche à la corruption nuit au progrès de notre nation et de notre société, une fraude autoritaire, initiée par les plus hauts responsables d'un ministère sinon du gouvernement, une fraude au demeurant d'inspiration régionaliste porte atteinte directement à la cohésion nationale. Elle montre que la philosophie sociale du pouvoir est d'inspiration tribale. Que ceux qui accèdent au pouvoir se considèrent comme les délégués d'une ethnie ou d'une région et que leur but exclusif est de favoriser les ressortissants de ces régions à l'exclusion de tous les autres. Cette forme de prévarication est inquiétante en tant que philosophie sociale d'un gouvernement qui se veut un gouvernement de progrès dans la mesure où il s'agit d'une montée en puissance et d'une cristallisation de pratiques disparates, commises jusque-là sous le couvert de l'anonymat du favoritisme, de la concussion et du népotisme, et à des niveaux individuels ou de petits groupes. Lorsque le favoritisme et le népotisme qui ne sont l'apanage d'aucune région, depuis le sommet de l'État, se donnent comme principe le régionalisme, alors il y a péril en la demeure nationale ; il y a danger contre les valeurs fondamentales qui fondent la République, et unissent tous ceux qui devraient être considérés au même titre comme des citoyens. Il y a injustice, et qui dit injustice dit frustration, et révolte légitime. La révolte s'exprime dans l'émotion que suscite cette fraude pas comme les autres, une fraude inspirée par l'une des plaies éthiques du régime de M. Yayi Boni : le régionalisme. Malheureusement, en raison du parti pris régionaliste de Yayi Boni, l’opprobre est jetée sur toute une région, le Nord dont l'éthique est portée sur la discipline, le travail et la solidarité, maintenant perçue à tort comme un repaire de faussaires, de paresseux et de médiocres. Yayi Boni, pour son intérêt manipule le besoin d'État que ressentent nos compatriotes du Nord. Pourquoi ce besoin d'État ? Et comment se manifeste-t-il ? Ce besoin d'État est consécutif à un déséquilibre socio-économique du Nord par rapport au sud ; déséquilibre et disparités qui ont des raisons structurelles historiques, qui du reste n’affectent pas seulement le Bénin mais qui sont partagées à peu près dans les mêmes rapports par nos voisins du golfe du Bénin comme le Ghana, le Togo ou le Nigéria pour ne citer que les pays les plus proches. À ce déséquilibre socioéconomique, au Ghana par exemple, depuis le temps de Kwame Nkrumah, on a répondu par plus d'État-providence et une politique rationnelle de « bonne volonté paritaire », qui paraît plus convenable que le terme américain de discrimination positive. L'initiative prise par Kwame Nkrumah et qui a fait l'objet d'une loi consiste à mettre en place les conditions d'une stimulation du progrès socio-économique en jouant sur ses paramètres les plus décisifs que sont la scolarisation et la santé publique. Ainsi, entre autres choses, dans le nord du Ghana, l'école est libre et gratuite pour chaque citoyen de la maternelle à l'université. À charge ensuite pour chaque citoyen d'en tirer le meilleur bénéfice et d'en faire l'usage convenable en toute liberté et égalité. Au Bénin, nous ne connaissons aucune loi de rééquilibrage socioéconomique prenant en compte le déséquilibre structurel entre les régions du Sud et du Nord. Autrement dit, le mal n'est pas pris à la racine et traités mais lorsque l'arbre du déséquilibre a poussé, il fait l'objet de mesures arbitraires et pour ainsi dire choquantes d’émondage ou d'habillage qui heurtent le sens de justice de tout un chacun dans un État de droit. Tout le monde sait qu'au Bénin, dans maints concours de la fonction publique notamment ceux des corps régaliens comme la Police, l'Armée ou la Gendarmerie, il existe une pratique de préemption dont la motivation proclamée est de rétablir une certaine justice. La méthode consiste à fixer des seuils d'admission ou de classement selon les régions. Ainsi dans un concours de la Police ou de la Gendarmerie par exemple on peut être reçu avec 8/20 quand on est du Nord et échouer avec 12/20 quand on est du Sud alors que les candidats ont composé dans les mêmes conditions et subi les mêmes épreuves !
À regarder de bien près, les fraudes qui défraient la chronique aujourd'hui et qui font pousser des cris d'orfraie à certains ne sont jamais qu'une exaspération de cette pratique existante, qui n'étonne ou ne révolte personne. Pourquoi se révolter de l'exaspération d’un vice dont on a pourtant accepté le principe initial ? Dans certains milieux politiciens qui brandissent l’affaire pour attaquer de façon opportuniste le gouvernement, l'hypocrisie le dispute au cynisme. Car souvent ce sont ceux qui se plaignent de la fraude aujourd'hui qui en ont caressé les racines ou les prémices sans états d'âme ou sans trouver à y redire. En 2006, ou même à aucune autre échéance d'élections présidentielles sous le Renouveau Démocratique peut-on imaginer qu'un homme du sud devienne la coqueluche électorale des parties du Nord et de leurs ténors qui finissent par en faire leur candidat préféré à l'élection présidentielle ? La réponse est évidemment non ! On l'a même vu lors de la formation de l'alliance nommée l'UN qu'aucun parti ni aucun homme politique d'envergure du Nord n’a voulu s'y associer. Tous d'une manière disciplinée et unanime comme s'il était des frères utérins, sont restés à l'écart de cette initiative dont la visée nationale était pourtant sincère. D'où vient-il que les gens du sud--partis et ténors, barons ethniques ou tribaux putatifs--, au mépris de la réalité régionaliste ultime qui régit la vie politique et les élections, d'où vient-il qu'ils n'hésitent pas à brûler la politesse à la discipline régionaliste dans ce qu'elle pouvait avoir de sacré pour s'acoquiner sans états d’âme avec le candidat du Nord qu’ils portent au pouvoir ? Car les dysfonctionnements et le pourrissement de la plaie régionaliste auxquels nous assistons aujourd'hui viennent de ces égoïsmes que leurs promoteurs n'ont même pas le courage de voir en face. Il est vrai que l'idée pour ces aventuriers égoïstes de la politique consiste à maximiser leurs gains et accroître leur chance d'avoir un poste en vue, poste de ministre, poste de Médiateur, Poste de Président de l'Assemblée, de Président de la Cour Constitutionnelle, poste d'ambassadeur, de directeur de société etc. pour les bons et loyaux services de cautions ou de rabatteurs de voix sudistes vers le président du Nord ; un Nord entièrement obnubilé par ses intérêts et son besoin d'État que résume bien le dévolu suprême qu'il a jeté sur la fonction présidentielle, et d'une manière générale les facilités socio-économiques que confère le pouvoir d'État. Mais, las, ces tractations à l'arrivée donnent un homme comme Yayi Boni. Dictateur dans l'âme, fils politique d'un autre dictateur, Eyadéma ; un homme qui a fait ses classes au Togo où les 10 % de Kabyè qui y vivent dictent leur loi et font mains basses sur tous les postes importants du pays au détriment et dans le mépris des autres ethnies, y compris les majoritaires ! Il n'y a certainement pas d'excuses aux agissements des hommes politiques du sud qui ont donné naissance à un homme comme Yayi Boni. Car notre système politique ne peut résorber le régionalisme que de façon graduelle. Et la meilleure façon de résorber le régionalisme c'est encore d'éviter le mélange des genres et les prétextes pseudo-républicains par lesquels des bandits politiques du sud vendent les intérêts politiques de toute une région et s'en font les bénéficiaires exclusifs dans leurs intérêts mesquins et minables, éphémères et sans portée collective. C'est dans ce banditisme égoïste, cette dépossession d'une région en faveur d'une bande de pillards et de malins politiques que réside le pire du régionalisme : les injustices, la frustration, la corruption, toutes choses qui mettent en danger la cohésion nationale. Comme la fraude qui défraie la chronique actuellement, Yayi Boni est l'exaspération vivante de ce banditisme politique de dépossession régionaliste. En effet on peut penser que dans l'esprit de ceux qui l'ont amené, a trotté l'idée naïve qu'un homme originaire des Collines et qui de ce fait, est d’extraction minoritaire, allait prêcher l'égalité de tous et, en tout cas, rester à l'écart de la mentalité régionaliste prégnante. Mais l'élève et disciple ténébreux d'Eyadéma avait besoin d'une grande région de référence. Aussi s’en attribua-t-il une d'autorité ; celle qui était à portée de main : le Nord. Pour ses frères Nago, il s'appellera Yayi Thomas ; mais pour ses semblables putatifs d'un Nord largement imaginaire, il s'appellera Boni et le tour est joué ! Telle est l'origine du régionalisme exacerbé du régime actuel. De tous les précédents présidents prétendument nordiques du Bénin, Kérékou est le seul qui soit Béninois du Nord. M. Hubert Maga n'était béninois que par sa mère originaire du Borgou car en vérité il était voltaïque ; Yayi Boni est Nago. Et de ces trois hommes, le moins régionaliste entre tous a été Kérékou parce que fils du pays, il n'avait pas besoin de surjouer son appartenance ; il n'avait rien à prouver. Alors que Yayi Boni, parce qu'il n'était pas du Nord surjoue son appartenance au Nord, exaspère sans états d'âme les petits travers régionalistes qui bourgeonnent de-ci de-là dans nos pratiques sans jamais oser éclore vraiment : il se fait plus royaliste que le roi. Et ce au prix de la cohésion nationale mise à mal. Du reste, avec Yayi Boni, il s'agit plus d'instrumentalisation que de régionalisme en tant que tel : le pays tout entier est instrumentalisé. Ainsi, le Bénin est le pays qui lui permet d'assouvir son désir complexé d'être Président, de la BOAD puis de la République. Dans son esprit et dans ses actes, le Bénin est ramené à ça. Comme sa fonction présidentielle est ramenée à la justification officielle de ce qui lui permet de jouer les Présidents de par le monde et ce selon la conception qu’il s’en fait ou le rêve idiot qu'il nourrit à ce sujet. L'un de ces rêves est celui du président voyageur qui tourne sans arrêt autour du monde avec de temps en temps quelques escales rapides dans un pays qui s'appelle Bénin. Quand on a compris cela, on comprend que les cris d'orfraie que poussent certains sur la fraude au concours de la fonction publique ne suffiront pas à arrêter Yayi Boni en si bon chemin. Car pour sa survie, ses fantasmes et sa sécurité politiques, l'homme a encore besoin du régionalisme. Ce travers n'est pas chez lui une simple compulsion mais un acte calculé, délibéré et volontaire, pour justifier son identité nordique putative. On le voit par exemple dans ses nominations qui portent le signe décomplexé du régionalisme ; mais on le voit aussi dans sa soi-disant lutte contre la corruption, où toutes les personnes poursuivies ou emprisonnées sont originaires du sud ! D'un certain côté, on peut le comprendre en partie dans la mesure où les artisans politiques de Yayi et ses concepteurs ne l'avaient forgé et conçu que pour se livrer sous son couvert au pillage des ressources nationales. Le fait qu'ils soient nombreux à tomber au Sud prouvent bien que, loin des justifications républicaines et anti-régionalistes de leur soutien à un homme du Nord, ces faiseurs de roi et leurs complices n'étaient que des bandits politiques intéressés. Mais de là à ne pas avoir une ou deux victimes de la « lutte contre la corruption » originaires du Nord, il y a un énorme fossé que Yayi Boni n’hésite pas à franchir. Dans l'affaire de la fraude au concours où la ministre de la fonction publique, Kora Zaki, est en première ligne, il est à peu près sûr que celle-ci ne sera pas « démissionnée » en dépit de la promptitude légendaire de Yayi Boni à se délester de ses ministres encombrants. Toucher à un cheveu de Kora Zaki, ce serait mettre en danger son identité de nordique usurpée. Au contraire rester droit dans ses bottes, ne pas se laisser émouvoir par le charivari ambiant est censé être perçu dans la région intéressée comme une preuve forte de fidélité et d'attachement. Si bien que même lorsque la cohésion nationale du Bénin est au plus mal, Yayi Boni ne laisse pas de thésauriser politiquement pour lui-même, pour sa survie et son bonheur personnel. À quoi peut servir encore à Yayi Boni son parti pris régionaliste après ses deux mandats dont le deuxième a été arraché au forceps d'un hold-up de sinistre mémoire ? peut-on se demander. Comme Kérékou, son mentor et modèle nordique, l'homme a plus d'un tour dans son sac ; outre le service après-vente de l'identification politique à une région qui lui a servi de tremplin et de sanctuaire politique, Yayi Boni a encore besoin du Nord pour au moins deux raisons. La première, pour étayer sa comédie du mystère d'une perpétuation au pouvoir via le tripatouillage opportuniste de la constitution ; quitte à ce que, comme Kérékou, il finisse par s'en aller et prenne comme lui l’envergure d'un vrai faux héros de la démocratie--ce qui aurait pour avantage de jeter aux oubliettes les appels à lui faire rendre gorge de tous les crimes contre la démocratie, l'État de droit et l'économie dont son régime infâme aura été l'auteur et la pépinière hors-pair dans l'histoire politique de notre pays. Mais plus que Kérékou, et à l'instar d’un Vladimir Poutine qui l’a réalisé ou d’un Sarkozy qui en rêve, faire un come-back légal, pendant qu'il n'est pas frappé par la limite d'âge, en prenant les dehors de l'homme providentiel, surfant sur la propension des peuples à l'amnésie, ne serait pas du domaine de la politique fiction. Pour toutes ces raisons, rester nordique est pour Yayi Boni d’une nécessité vitale stratégique comme être nordique l'a été tout au long de ses deux mandats légaux. Comme on le voit, si la fraude au concours de la fonction publique du ministère des finances est répréhensible sur le double plan moral et politique, ce qui constitue la raison de sa gravité est l'élément du régionalisme qui en est au principe. Or, si Yayi Boni et son régime pourri se sont révélés de vrais manieurs du régionalisme en en systématisant les pratiques, force est d'admettre que la possibilité même de l'existence d'une nuisance nationale au sommet de l'État comme Yayi Boni n'est ni le fait de ce dernier encore moins du Nord dont il n’a fait qu'exploiter le légitime besoin de représentativité nationale. Derrière sa survenue, il y a surtout l'incapacité atavique ou le refus passionné des gens du sud à s'unir. Incapacité et refus parfaitement illustrés par la posture actuelle de l’UN qui, après avoir servi de cheval de Troie d'intrigues de trahison et d'hypocrisie minable, est devenue une coquille vide alors qu'elle était censée être l'œuf plein de l'unité nationale. Alors que nous demeurons dans un système où le régionalisme est roi, la curieuse propension de certains promoteurs politiques du Sud à choisir un poulain présidentiel issu du Nord--choix présenté comme l'expression d'une rationalité républicaine éclairée,--loin de nous guérir du régionalisme, nous y plonge jusqu'au cou. Et ce n'est pas parce que le dernier avatar réussi d'un tel choix--Yayi Boni--serait une mauvaise pioche qu’il suffirait de s’en débarrasser pour recommencer les mêmes erreurs. L’unité décisive de l'Afrique--et à l'intérieur de l'Afrique de ses nations--ne se fera que rationnellement. C'est-à-dire par parties, celle du proche avant celle du lointain, celle de la partie avant celle du tout. De plus, cette nécessité ne saurait servir de prétexte à des stratégies de bandits politiques en rupture de ban régional. Alors qu'aucun homme politique d'envergure du Nord n'a jamais encore depuis le renouveau démocratique pris fait et cause électoraux pour un homme politique du sud, la facilité prodigieuse avec laquelle le mouvement inverse voit le jour au sud laisse bien penser que loin d'être plus républicains que leurs frères du Nord, ces promoteurs politiques du Sud visent essentiellement leurs intérêts de bandes. Avec tous les risques que cela comporte lorsque leurs manœuvres, comme dans le cas du mouvement qui a porte Yayi Boni aux nues en 2006, se révèle une nuisance à la cohésion nationale et au progrès de notre société. Ce sont ces mêmes promoteurs indélicats, sans foi ni loi, qui poussent des cris d'orfraie et, la main sur le cœur, viennent chanter sous nos fenêtres la sérénade désabusée de leur révolte et de la frustration que suscitent les fraudes inspirées par le régionalisme. Certains de ces malins qui jouent les révoltés aujourd'hui, hier encore, étaient dans les caravanes électorales de Bio Tchané qu’ils nous présentaient avec les mêmes arguments pseudo-républicains et pseudo-nationalistes comme le bon choix. Or, la vérité est que pour eux, faire le choix de Bio Tchané n'était qu'une stratégie de garantie et d'optimisation de leur chance de se voir remerciés comme ministres, ambassadeurs, directeurs, etc., sachant que cette chance est infiniment plus problématique s'ils se mettaient aux côtés d'un homme du sud ou ils seraient noyés dans une masse de concurrents. Il n'est pas tout aujourd'hui de crier haro sur les fraudes aux concours de la fonction publique ou d'exiger la démission d'un ministre, au risque de jeter l'opprobre sur toute une région dont la grande majorité de la population est tout ce qu'il y a de plus honnête, laborieux et disciplinée. Pour lutter contre le régionalisme, il faudra éliminer la culture de clientélisme pararégional dans un contexte culturel et mental qui reste déterminé par le régionalisme. Tant que les choix bruyants des bandits politiques du Sud pour un homme politique du Nord cacheraient l'incapacité ou le refus de s’unir entre sudistes, tant qu'ils ne seront qu'une stratégie de contournement de la concurrence aux postes qui est plus rude au sud qu'au Nord, alors le régionalisme a encore de beaux jours devant lui !
Adenifuja Bolaji
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