L'ancien président John Agyekum Kufuor a demandé aux Ghanéens d'ignorer les distinctions élogieuses données par M. Thomas Yayi Boni, Président de l'Union africaine (UA) concernant l'issue des élections présidentielles de décembre 2012 dans laquelle la victoire proclamée de l'actuel président John Dramani Mahama fait l’objet d’une controverse. Lors de l'inauguration officielle du président Mahama le lundi, Yayi Boni a été invité à s’exprimer. Sur le podium, il a salué le processus électoral du Ghana. L'opposition, le New Patriotic Party (NPP) a traîné la Commission électorale et le président Mahama au tribunal pour avoir prétendument comploté pour truquer les élections. Lors de l'inauguration, Yayi Boni, qui est aussi Président du Bénin, a décrit l'élection comme libre et équitable, notant que «l'organisation des élections législatives et présidentielles approuvée par des milliers d'observateurs nationaux et internationaux est le témoignage de la maturité politique du peuple ghanéen et l'expression de la paix et de la consolidation des valeurs démocratiques » Dans une interview à la station de radio Oman FM basée à Accra, l’ancien président Kufuor a déclaré que les observations formulées par le Président de l'UA doivent être ignorées purement et simplement.
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« Ce que le président de l'Union africaine est venu dire ne tient pas la route, nous allons l'ignorer», a-t-il déclaré en langue twi. Pour l'ex-président Kufuor, le Président de l’UA était trop diplomatique dans son point de vue quant à l'issue des élections. «La diplomatie arrive à un point où la vérité est cachée. Nous lui avons donné l'occasion de parler, il a prononcé son discours et est reparti, ne laissons personne venir nous entourlouper. Par la grâce de Dieu, ce n'est pas son discours qui va influencer le tribunal. » La Position de Kufour l’Ex-président Kufuor a révélé que, après les élections, Yayi Boni, qui avait été mis au courant de la fraude présumée, est venu le voir pour essayer de l'apaiser, lui demandant de laisser tomber. «Yayi Boni est venu me parler de paix, mais je lui ai dit que, quant à moi, je ne vais pas fermer les yeux sur la fraude. »
a.p Binason Avèkes, source
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