| Le Point de la Grève dans l’Atacora et Appel à Intensifier le Mouvement pour le 11 Décembre
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BRAVO ! AUX TRAVAILLEURS QUI ONT SUIVI LE MOT D’ORDRE DE GREVE. RESISTEZ ET POURSUIVEZ LA LUTTE POUR SAUVER LA DEMOCRATIE MISE A MAL PAR UN POUVOIR AUTOCRATIQUE.
L’attitude fasciste du gouvernement de Boni YAYI nous ramène à l’ère du pouvoir autocratique du parti–Etat PRPB des années 1975 où toutes manifestations des travailleurs, des jeunes, des masses étaient interdites. Il ne pouvait y avoir de grève puisque la seule centrale syndicale qui était autorisée par l’état, l’UNSTB, était inféodée à lui. Le mot d’ordre de grève de la CSTB est donc bien venu. Les travailleurs et la jeunesse sont laminés par des mauvaises conditions de vie et de travail et par le chômage alors que là- haut on bouffe, on pille impunément les ressources de l’Etat. Des gens deviennent du jour au lendemain milliardaires pendant que plusieurs béninois peinent à avoir un repas par jour. |
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L’atmosphère est surchauffée partout dans le pays. Le mécontentement est général. Tous les travailleurs sont mécontents à tous les niveaux mais certains hésitent encore à aller en lutte à cause des mesures d’intimidations. Il faut féliciter les instituteurs qui se mettent au combat parce qu’ils vivent et travaillent certainement dans des conditions relativement plus pénibles que les autres travailleurs du secteur public. Il est aussi normal que les enseignants prennent le devant des luttes car, non seulement ils vivent et travaillent péniblement mais surtout, ils sont des éducateurs. Ils sont donc aptes à comprendre les phénomènes plus vite que les autres et de ce fait, doivent prendre le devant pour éclairer et indiquer la voie à suivre. Le gouvernement est aussi conscient que le secteur de l’enseignement constitue une grande force vu le nombre des enseignants et leur expérience et le niveau de leur degré de détermination à la lutte. Il faut donc réduire les enseignants au silence pour atteindre tous les autres secteurs du pays. C’est pourquoi la CSTB invite tous les travailleurs de tous secteurs à la résistance et à la poursuite de la lutte contre un pouvoir qui a fait faillite et qui ne vit que des scandales. Vu l’attitude terroriste du pouvoir, la grève sera assurément reconduite pour le 11 Décembre prochain. La poursuite de la grève, le 11 Décembre coïncide avec cette historique date où le peuple béninois a renversé l’autocrate KEREKOU en 1989. Tous les travailleurs et les peuples du Bénin doivent réaffirmer le rejet de l’autocratie en célébrant solennellement le 11 Décembre. Dans l’Atacora tous les travailleurs, les jeunes et les femmes sont invités à une grande mobilisation qui aura lieu le 11 Décembre 2012 à 9 heures à la bourse du travail de Natitingou entendez CINE BOPPESSI, lieu de rencontre habituel des travailleurs et des peuples de l’Atacora. Travailleurs, poursuivez la grève sans vous laisser intimider ! Seule la lutte paie ! NB : Identifiez bien ceux qui font preuve de zèle dans la répression de la grève et qui profitent gratuitement des fruits de vos luttes. Ils répondront très prochainement devant l’histoire. Le peuple ne leur fera plus de cadeau car trop c’est trop ! N’oubliez pas ce qui se passe en Tunisie et en Egypte. Le Secrétaire Général de l’USD/CSTB ATACORA Nagnini KASSA MAMPO CONFEDERATION SYNDICALE DES TRAVAILLEURS DU BENIN (CSTB)
Union Syndicale Départementale de l’Atacora (USD) Cel : 96 64 29 09
Natitingou, le 05 Décembre 2012
Natitingou, le 06 Décembre 2012 LE FRONT D’ACTION DES SYNDICATS DES TROIS ORDRES D’ENSEIGNEMENTS, SAPEUR POMPIER DES LUTTES DES ENSEIGNANTS. Après l’échec des négociations entre le gouvernement et les confédérations et centrales syndicales sur les revendications relatives d’une part, à la restitution par le gouvernement, des prélèvements illégaux effectués sur les salaires des travailleurs du COSYNAP (Administration Publique), du FUOSS (Santé) et de l’enseignement pour fait de grève et d’autre part,à la revalorisation de la fonction enseignante et vu les plaintes généralisées provenant des travailleurs de tous les secteurs du pays, la CSTB a lancé un mot d’ordre de grève générale invitant tous les travailleurs à protester contre les mauvais traitements qu’ils subissent et à exiger la satisfaction de leurs revendications .Cette grève de soixante douze (72) heures qui a commencé le 04 Décembre dernier a été diversement suivie sur toute l’étendue du territoire aux dires de Canal 3 qui a repris un article du journal LA NATION du 05 Décembre 2012. Notre réseau d’information nous a permis de savoir que la grève a été massivement observée dans le secteur de l’enseignement notamment maternel et primaire où malgré les mesures d’intimidation les enseignants sont allés en grève. La grève est reconduite pour le 11 Décembre 2012. C’est dans cette ambiance de lutte généralisée que le front d’action des syndicats des trois ordres d’Enseignement a lancé un mot d’ordre de grève de 48 Heures relayé à grande pompe par les journalistes surtout de canal 3. En apprenant que le Front a lancé un mot d’ordre de grève, les enseignants s’attendaient à ce que cette motion prenne en compte leurs revendications sectorielles et qu’elle renforce la grève que la CSTB a lancé. Mais la montagne a accouché d’une souris. La grève annoncée après l’expiration du moratoire de deux (02) mois que le Front avait accordé au gouvernement, est loin de combler les attentes des enseignants. Tenez : la motion rédigée sur une page, a recueilli sur deux (02) autres pages près de cinquante (50) signatures. Mais que réclament la cinquantaine de secrétaires généraux des syndicats signataires de la motion de grève ? Deux revendications : - L’extension de la jouissance aux enseignants du décret 2011-505 du 05 Août 2011 et la rétrocession des défalcations opérées sur les salaires. A y regarder de près la motion ne contient qu’un seul point car le second point relatif à la défalcation n’est pas une revendication en tant que telle des enseignants. C’est un obstacle dressé par le Gouvernement pour empêcher les luttes pour la satisfaction des revendications. Comment comprendre que près de 50 SG de syndicats de l’enseignement se réunissent aujourd’hui pour rédiger une notion de grève sans aborder les revendications pressantes suivantes : - Le respect des libertés fondamentales dont le droit de grève avec le retrait de l’Assemblée Nationale du Projet (ou de la proposition) de loi portant exercice du droit de grève qui dégage la voie pour la poursuite des luttes, - La relance et l’achèvement sans délais du processus de reversement en ACE et en APE avec la prise en compte effective et pressante de tous les enseignants communautaires en poste au 31 décembre 2007, et la satisfaction des revendications pressantes des enseignants stagiaires du secondaires, - La reprise des décrets portant statuts particuliers des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire, technique et professionnel - Le paiement aux enseignants en poste sédentaire des primes spécifiques et de rendement illégalement et injustement suspendues depuis 2010, Nous n’avons cité là que quelques revendications pressantes des enseignants parmi tant d’autres que des syndicats d’enseignants dignes de ce nom ne peuvent pas ne pas prendre en compte dans une motion de grève qu’ils adressent au gouvernement dans les conditions actuelles. Pourquoi le Front a-t-il choisi de se taire sur toutes ces revendications pressantes comme si un malade qui s’adresse à un médecin devrait cacher les maux de tête et l’hernie dont il souffre pour ne parler que des maux de ventre d’abord? Un tel malade a-t-il de chance de survivre ? Au lecteur de répondre. Toute analyse faite, le Front, comme par le passé, s’est encore introduit dans le mouvement avec un seul point de revendication pour tenter de distraire les enseignants avec la complicité du Gouvernement qui fera des manoeuvres dilatoires pour montrer qu’il a dépensé assez de milliards pour satisfaire les enseignants. L’entrée en grève du Front avec un point et demi de revendication est assurément la manifestation encore d’un complot savamment orchestré avec le Gouvernement pour arrêter le mouvement. Il faut que tous les enseignants se mobilisent pour dénoncer les traîtres du Front, les GBENOU, AMOUSSOU Anselme et autre BAKARY qui prennent des enseignants comme fonds de commerce pour s’enrichir auprès des gouvernants corrompus et corrupteurs. Jusqu’aujourd’hui, BAKARY, AMOUSSOU Anselme, et GBENOU Paulin n’ont pas dit ce qu’ils étaient allés faire à Tchaourou avec YAYI BONI le 04 Mars 2012 et ce qu’ils ont conclu avec ce dernier à la présidence dans l’après –midi du 06 mars 2012 après la marche où ils sont restés de 17 heures jusqu’à tard dans la nuit. Le Front n’a pas dit pourquoi avoir trahi les enseignants à l’important tournant de la rentrée où le gouvernement était dans l’expectative. La FéSFN/CSTB, en son temps, n’avait pas manqué d’informer les enseignants des complots que les chefs du Front et le Président YAYI tramaient sur leur dos. Le moratoire de deux (02) mois donnés par le Front au Gouvernement, au grand dam des enseignants, s’inscrit dans le cadre de l’exécution de ce complot. Enseignants, restez vigilants pour détecter les opportunistes tapis dans vos rangs. Leur plan est connu : ils déposent un préavis de grève. Le pouvoir négocie pour eux les plages horaires sur les plateaux de télévisions et de radios et consorts. Ils vont bavarder sur les plateaux autour des problèmes pour donner l’impression de bien défendre les enseignants afin de se donner le droit, à un moment donné, d’arrêter la grève sans satisfaction des revendications. Les responsables de la FéSEN/CSTB et de la CSTB Eustache ZINZINDOHOUE, Paul Essè IKO et Gaston AZOUA et autre KASSA MAMPO et j’en passe, véritables chefs du mouvement syndical au Bénin, n’auront pas droit aux plateaux de Télévisions et de radio pour expliquer aux travailleurs et aux peuples ce qui se passe et se trame dans les coulisses contre eux. Enseignants, travailleurs de tous ordres, organisez- vous, mettez sur pied partout des comités pour conduire vos mouvements revendicatifs. Dénoncez les opportunistes qui conduisent vos grèves au garage. Publiez partout les noms de ceux qui veulent vous intimider .Ne leur faites aucun cadeau car ce sont de véritables criminels. Ignorez leurs fiches de contrôle. Camarades, Directeurs d’écoles, de collèges ou lycées, censeurs, surveillants généraux, observez la grève et méprisez les fiches de contrôle et toutes autres méthodes d’intimidation. A bas les traîtres ! A bas l’opportunisme ! A bas l’autocratie ! En avant pour le pouvoir des travailleurs et les peuples ! NB : Tous les travailleurs les peuples, les jeunes et les femmes sont invités à la journée nationale de commémoration du rejet de l’autocratie le 11 décembre 2012 au CINE – BOPESSI de Natitingou le mardi prochain à 09 heures. Le Secrétaire Général de l’USD/CSTB ATACORA Nagnini KASSA MAMPO
Travailleurs, poursuivez la grève sans vous laisser intimider ! Seule la lutte paie !
NB : Identifiez bien ceux qui font preuve de zèle dans la répression de la grève et qui profitent gratuitement des fruits de vos luttes. Ils répondront très prochainement devant l’histoire. Le peuple ne leur fera plus de cadeau car trop c’est trop ! N’oubliez pas ce qui se passe en Tunisie et en Egypte. Le Secrétaire Général de l’USD/CSTB ATACORA Nagnini KASSA MAMPO |
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